autour de toi ça sent la glycine
c'est le printemps mais toujours pas de soleil
je ne te connais plus je te connais mal ; je ne te reconnais pas
parfois tu as des disparitions — tu n'es pas encore fantôme que tu disparais déjà —
ce sont des instants où tu m'échappes et où, à mes yeux, tu n'es plus toi
je lutte vainement contre le jour où tu ne seras plus là
sueur, larmes, salive, tout y passe je me vide quand j'ai cette certitude qui me colle au corps ; tu n'es plus là
je sais quand les choses se font
c'est presque comme l'amour, ça se ressent sans rien faire comme une évidence
je passe beaucoup de temps à envisager ta mort
une mort où il ne se passe rien sinon ce qu'il s'est déjà passé
au fond, ta mort ne me fait rien
ton absence, par contre, me donne envie de mourir
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ce soir le ciel est dans ma main
شِعرet l'incendie dans tes yeux est un feu d'artifice jamais tiré 04.24