Shinobu trouve une mystérieuse jeune fille à l'entrée du domaine papillon, blessée et aux portes de la mort.
Mais qui est cette jeune fille?
Correction en cours par la génialissisme @-_DemonQueen_-
- En retard pour ton premier jour de terminal Karasu. Ça ne m'étonne plus venant de toi. - Je suis désolée monsieur Tomioka! - Reboutonne vite ta chemise correctement et va en cours. Je laisse passer car à part ce défaut tu es une très bonne élève. - Merci monsieur Tomioka!
Je me dépêchais de fermer ma chemise correctement et courus pour savoir ma classe et y aller le plus vite possible en espérant que le prof ne soit pas encore là.
Mes yeux parcoururent les listes des terminales et ce posèrent sur mon nom: " Keshin Karasu; terminal armoise japonaise". Ma salle de classe se trouve au deuxième étage. Je dois me dépêcher.
Je courus aussi vite que je pus et arriva enfin au niveau de ma salle de classe. La porte était tout près mais je glissa et tomba juste devant la porte qui était grande ouverte.
Je tournais la tête avec appréhension mais ne vit pas le professeur; quel soulagement. Cependant j'entendis des chuchotements qui me fis bien comprendre que j'avais été très bruyante dans ma chute et qu'elle n'était pas passer inaperçu au près de mes chers camarades.
Il y eut le bruit d'une chaise et la capitaine de mon club d'escrime apparut dans l'encadrement. - Kocho... - Karasu lève toi le prof ne va pas tarder à arriver et je ne pense qu'il apprécie de trouver une de ses élèves à même le sol devant sa salle. - A oui c'est vrai pardon.
Elle me tendit une main délicate et m'aida à me relever. Je me dépoussiérais à la va vite et entra l'air de rien.
Je ne connaissais que deux personnes dans ma classe la capitaine de mon club d'escrime Shinobu Kocho et mon meilleur ami Genya Shinazugawa, et Dieu merci qu'il soit dans ma classe je n'aurai pas tenu l'année sinon.
Evidemment à cause de mon retard, je n'ai pas pu choisir ma place et pris la dernière qu'il restait juste devant le bureau du professeur. Je posai mes affaires et fit un regard désespéré vers le fond de la salle au garçon aux cheveux noirs qui ne me répondit que par un signe de tête me montrant la personne se trouvant assis à ma gauche. C'était l'escrimeuse aux cheveux violets. Elle lisait un livre à la couverture verte claire avec des dessins de plantes qu'y m'étaient complètement inconnues.
- Tu aimes les plantes madame la capitaine? Je lui avait posé cette question avec une grande facilité. Je parlais très peu aux autres en temps normale mais avec cette fille tous me semblait plus simple. J'avais l'impression que mon cœur était lié avec le sien. C'est sans doute pour cette raison que je suis tombée amoureuse d'elle l'année dernière lorsque je la vis pendant un de ses entraînement au club d'escrime.
Elle était sur le point de me répondre lorsque la porte s'ouvrit d'un coup sec. Notre professeur principal venait de faire son entrée. Le silence régna et tous les élèves se tenaient debout devant leur chaise.
L'homme s'avança jusqu'à son bureau et se présenta. - Bonjour à tous. Je suis votre professeur principal et professeur de mathématiques M. Shinazugawa.
Durant ces deux premières heures de cours, c'était des choses administratives comme recevoir notre emploi du temps ou tous les papiers que les parents détestent remplir à chaque début d'année. La délivrance fut enfin quand la cloche sonna pour annonçait le repas du midi. Je rangeai mes affaires et pris mon bento.
Je rejoignis Genya à notre lieu de rendez-vous habituel, un pied d'un sakura un peu éloigné de la cour. Il n'était pas encore là alors je m'assis et l'attendis. Il arriva une dizaine de minutes plus tard. Il faisait une tête de déterré.
- Oula, tu fais cette tête parce que notre prof c'est ton frère? - Ouais, il va pas me lâcher de l'année. *soupir* Heureusement que c'est notre dernière année dans cette école.
Je changeai de sujet et nous mangeâmes tout en parlant. Finalement, la discussion retourna sur le sujet de la classe, mais c'était quelque peu différent. Genya me parla de son voisin de table, un garçon aux longs cheveux noirs et bleus qui s'appelerai Muichiro Tokito. Ils avaient sympathisé ce qui me fit sourire car c'était la première fois que mon meilleur ami me parlait comme ça.
- Il t'a fait de l'effet ce Tokito. L'insensible Genya Shinazugawa serait tombé sous le charme...? Il rougissait ce qui me fit bien rire car j'adorais le charrier. Cependant j'aurai du tenir ma langue cette fois-ci.
- Tu peux parler. Ca fait un an que tu me parles de Kocho mais tu ne lui as jamais avoué. C'est le moment idéal, les sakuras sont en fleurs.
Par esprit de compétition sans doute, j'annonçai fièrement que j'avais l'intention de lui dire le soir même après l'entraînement d'escrime. Le garçon à la cicatrice me fit des yeux ronds et je commençais à regretter d'avoir parler trop vite. Mais je l'avais dit, alors je le ferai.
Nous finîmes notre repas et retournâmes en classe. Et la journée passa. La dernière sonnerie sonna enfin et je me dirigeai vers les vestiaires pour mettre ma combinaison d'escrime. Cela fait, je rejoignis le reste du club pour les activités du jour. Nous travaillâmes les bases pour les nouveaux et je me retrouvai en binôme avec une seconde du nom de Yuzuriha.
La soirée passa lentement, j'avais une boule au ventre et j'appréhendais le moment où j'allais lui dire ce que j'avais sur le cœur. L'entraînement fut fini et le moment décisif était plus proche que jamais.
Dans le vestiaire, je vis Shinobu et lui demandai si elle voulait bien m'attendre devant l'arbre juste avant la sorti de l'établissement scolaire. Elle accepta d'un air interrogateur, je devait surement être rouge pivoine.
Je me changeai le plus vite que mon corps me le permit et accourut vers le lieu de rendez-vous que j'avais donnée à la violette. Elle attendais, son sac de cours à ses pieds et les cheveux volant tels les pétales roses du printemps japonais.
Elle posa ses magnifiques yeux améthystes sur moi ce qui me fit sentir les jambes tremblantes. Son regard me posa la question à la place de ses lèvres rosées: "Pourquoi tu m'as demandé de rester plus longtemps, tu as quelque chose à m'avouer?" Je respira un grand coup et chercha mes mots pour lui donner mon amour.
- Depuis le premier jour que je t'ai vu, je ne pense qu'à toi toute la journée. Je t'aime, je t'aime plus que moi même. Je voulais t'avouer mon amour pour savoir si cela était réciproque. Alors que pendant ma déclaration je la regardais dans les yeux, je ne pus m'empêcher de détourner le regard lorsque celle ci fut fini.
- Je suis touchée mais je préfère que nous soyons amies pour l'instant. Mon regard se redirigea vers l'adolescente sans doute déçu. Mais elle continua sa phrase:
- Faisons d'avantage connaissance d'abord. J'avoues que tu me fais aussi de l'effet mais je veux apprendre à mieux te connaitre avant de dire oui. Elle me fit un de ces sourires capables de faire fondre un glacier puis elle fouilla dans son sac. Elle en sortit un petit bout de papier ainsi qu'un crayon et griffonna quelque chose.
Elle rangea son stylo pris son sac et me tendit le morceau de papier chiffonné. - A très vite!
Elle s'en alla et j'ouvris ce qu'elle m'avait tendu :
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Je serrai le mot contre mon cœur et courut vers chez moi pour appeler la fille que j'aime.
