Les Portes de L'Equilibre (TOME 2)

Chapitre 14 : Le fils suivit le père

PDV Narrateur

C'est après l'attaque très visée de la Meute du croissant que ces derniers rejoignirent sans attendre la congrégation de sorciers. Ils avaient ce qu'ils cherchaient. Le dernier élément pour constituer l'unique arme capable de tuer un hybride. Le sang de l'être unique, celui qui n'existe dans aucun autre exemplaire : T/p.

Le nouveau chef de la meute donna sans la moindre hésitation, le flacon contenant ces quelques goutes mortelles à Ivar.

Très vite, Ivar avait fait confectionner un pieu en chêne. Un simple outil de base pour tuer un vampire, mais une fois allié avec le sang de l'ange écarlate. Cette arme devenait la plus puissante au monde.

Une simple formule, et le flacon vidait sur l'arme, et c'était déjà fini. Si simple, tellement simple, c'est ce que se dit Ivar, finalement la vie trouve toujours le même chemin : La mort.

Armand : Comment sait-on si cela a marché ?

Ivar : Il suffit de tester... Allons trouver Tom Kaulitz.

Armand : Avec le sang de la fille, ma meute peut facilement les sentir.

Ivar : Il est donc temps.

Sans même le savoir, nos compagnons allez subir une attaque, et bien sûr, Ivar n'était pas fou. Il avait très bien compris que nos deux jeunes sorciers avaient choisi leur camp. Alors c'est avec toute la congrégation que la meute se mit en route. Sachant pertinemment que Gustav et Georg ne pourraient rien contre une armée de sorciers.

Tom Kaulitz était devenu l'ennemi publique, la cible à abattre à tout prix.

Sans même pressentir le danger, cela faisait déjà plusieurs heures que nos camarades se sont installés dans la maison en bois dans la forêt. Gustav et Georg avaient pris soin d'installé une barrière magique pour les protéger. Mais que pouvaient-ils faire à un régiment de pouvoirs ?

Les deux amants, T/p et Bill ne pouvaient plus se lâcher d'une semelle. Il fallait rattraper le temps passé loin de l'un et de l'autre. Mais une question tourmentée T/p, une envie indescriptible de lui poser la question... Alors qu'ils étaient tous deux partis chercher du bois pour la cheminée.

T/p : Dis-moi... Comment c'était ?

Bill : Oh bah quand je t'ai retrouvé, j'ai eu une irrésistible envie de t'embrasser -Dit-il en souriant.

T/p : Mais... Mais non pas ça ! -Rigola-t-elle en rougissant.

Bill : Dommage... J'imagine que tu parles de l'enfer.

C'est vrai, ils n'avaient même pas eu le temps d'échanger un mot sur ce qu'avait vécu Bill en enfer, et comment aujourd'hui il se sentait mentalement.

Bill : Je vais bien ne t'en fais pas.

T/p : J'ai eu un aperçu de ce que tu as subi, alors ne me dis pas que ça va.

Bill : Ça va mieux, car aujourd'hui je suis avec vous tous, et surtout avec toi. Mais oui, j'étais dans un sale état c'est vrai. Tout ce que j'ai vu, tout ce que j'ai ressenti, enduré, jamais ça ne s'effacera de ma mémoire. Mais d'un autre côté... J'ai comme cette impression d'avoir été... Purifié. Comme si on m'avait octroyé une nouvelle chance d'être quelqu'un de meilleur. Alors oui, ça va.

T/p : Je suis contente de t'entendre dire ça...

Bill : Mais j'ai aussi peur.

T/p : Peur ?

Bill : Parce que je suis fou de toi...

T/p : Oh Bill...

Il posa son index sur la bouche rosée de sa bien aimée et pénétrant son regard dans le sien. Puis en caressant délicatement sa joue, il enchaîna :