CHAPITRE NUMÉRO UN

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Dring. Dring. Dring.
Mon réveil sonne et me dérange dans mon profond sommeil. Je plaque ma main sur ce satané réveil pour l'arrêter. Et me frotte les yeux, je les ouvres puis m'assois en me plaquant le dos contre le mur derrière moi. Je me penche pour prendre mon téléphone qui se trouve au sol, me relève, puis l'allume.

2 messages non lus.

Je les ouvres. C'est Ethan :

Coucou mon coeur !
Ça va ?

Je lui réponds :

Bien et toi? Je viens de me réveiller aha, un peu fatiguée.

Dring.

Ah la vie est dure ! Et moi ça va. Aller, on se rejoint devant le lycée à 8h ?

Je réponds une dernière fois :

Bien sûr !

Je descends du lit, pieds joints. Je pose mon téléphone sur mon bureau et file dans la salle de bain. Un petit coup d'eau sur mon visage pour me réveiller, un coup de brosse sur mes cheveux châtains. Puis je me passe de la crème sur le visage et enfin je me mis du mascara suivi de far à paupières légèrement doré : ma routine matinale. Je retourna dans ma chambre pour me trouvé une tenue légère, c'est bientôt l'été ! Je mis un débardeur fleuri puis un jean où je retroussa le bout. J'enfila un mince gilet bleu marine. Pris mon sac et mon téléphone pour descendre petit-déjeuner.
Un bol de céréales puis un verre de jus d'orange. Je retourne me laver les dents. Quand j'allais partir, ma mère sortie de sa chambre :
-Tu pars déjà à cette heure-ci ma chérie ? Il n'est que sept heure et demie.
-Je rejoins Ethan à huit heures devant le lycée. Et je veux y aller à pieds en prenant mon temps, j'en ai marre du bus.
-Comme tu le souhaites, mais fait attention à toi.
-Ouuuui Maman ! Ne t'en fais pas. Je suis en terminale. Bisous.
-À ce soir, bisous.
Un petit bisous sur la joue et je fila.

Je marche sur le trottoir tout en essayant de penser à autre chose que mon sois-disant frère, un minable. En fait que je suis seule, je ne peux pas m'empêcher de penser à lui, je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'il fait maintenant, comment est sa vie. A-t-il une copine qu'il peut aimer plus que tout au monde ? Est-il heureux surtout ? C'est sadique, mais j'ai envie qu'il ne soit pas heureux. J'ai envie qu'il est aussi mal que moi j'ai mal en pensant à lui. Il s'est juste foutu de nous, de mes parents et de moi. Il est parti à l'âge de quatorze ans chez mes grands-parents. Il voulait prendre de l'espace et pouvoir réaliser son rêve en paix : devenir réalisateur professionnel. Car à côté de chez mes grands parents, il y a une école spécialisé dans le cinéma. Mais réalisateur de films bien-sûr, qui jusque-là on ne voit pas le bout du nez. Mais bon.. Il avait quatorze ans quoi ! C'est absurde ! Laisser partir son fils pour réaliser son rêve, à l'âge de quatorze ans ! Je pense qu'il était précoce et qu'il ne travaillait suffisamment pas assez pour avoir un avenir dans un lycée général. J'en ai toujours voulu à mes parents de l'avoir laisser partir mais ils m'ont toujours rabâché que de toute façon il n'arrivait pas à bien l'élever, il était ingérable et que si il avait pas était chez mes grands-parents, c'était en pension. Mais le pire problème, c'est que c'était chez les parents de ma mère, et qu'il n'avait jamais accepté son mariage, il n'aimait pas mon père. Du coup ça veut dire jamais de nouvelles de mes grands-parents, donc jamais du petit-fils. Et oui c'est histoire est étrange. Qui laisserai partir son fils de quatorze ans, réaliser son rêve presque impossible, chez ses parents qui n'aime pas ton mari, donc auquel tu n'aurais jamais de nouvelles de ton propre fils.
Mais on avait quand même huit ans d'écart, j'avais six ans pour la dernière fois que je l'ai vu, donc tu m'étonnes que je ne me souviennes pas du tout de lui. Pendant toute mon enfance j'ai rêvé d'avoir un frère ou un soeur pour jouer avec moi. C'était juste horrible de ne pas pouvoir s'adresser à quelqu'un de ta famille qui puisse te comprendre mieux que les adultes.
-Youuuuh ! Je suis là !
Ethan me fait de grands signes avec le bras, de l'autre côté de la rue, devant le lycée. Je regarde à gauche, à droite, et traverse la rue en courant doucement. Je lui saute dans les bras et il m'accueille à bras ouverts. Il me fait un bisous sur la joue.
Vu comme ça, c'est vrai qu'on a l'impression que je vis un conte de fée. Pas du tout en fait. C'est juste que vous tombez au moment où tout va pour le mieux, mais on a aussi eu des moments très bas, comme tout le monde. Je me rappelle de cette fois ou j'étais dans la classe, ça venait de sonner et je sortais. Je vis Ethan avec deux, trois filles, qui venait de finir leur entraînement en tant "pom-pom girls" ! Génial. Il avait la chance de pouvoir draguer des filles en mini-jupes, qu'il n'allait pas s'en empêcher tout de même. Il m'a vu le surveiller du coin de l'œil, alors il s'est sûrement excuser auprès d'elles, qu'il devait aller régler quelques affaires et est venu vers moi : "Qu'est ce que tu fais là à m'épier comme ça ?
-Non mais je rêve ! C'est toi qui drague sous mes yeux, et c'est moi la fautive ?
-Oui certainement. Je ne draguais pas devant tes yeux ! Tu étais dans la salle de classe. Tu n'avait qu'à ne pas sortir.
Le pire c'est qu'il avait rejeter la faute sur moi.
-Et en plus tu voulais le faire en cachette ? Pour pas que je le vois ? Non mais quel culot ! Tu me déçois."
Il leva un sourcil en l'air.
"Oui, tu me déçois Ethan."
Peu après, j'en avais ma claque. Il ne me disait plus de "je t'aime", plus de surnoms. Il ne me montrait même plus son attachement à moi. Enfin, si il en avait toujours.
Un jour bien décidée à ne pas vouloir continuer sur cette pente, j'ai voulu lui parler de ça. Il m'a alors expliquer que avant cette dispute, il voyait déjà que je n'étais pas assez impliqué dans notre relation. A ce moment-là je me suis dit qu'il était vraiment, vraiment culotté de rejeter la faute sur moi. Mais j'avais quand même céder en disant que j'allais essayer de plus m'impliquer. Et c'est en faisant ça, que je me suis rendu compte que avant ce n'était rien, comparé à ce que je faisais maintenant.
Mais je lui avais aussi reparler de l'histoire de drague devant moi, il m'avait juré qu'il ne recommencerait plus et que en réalité ce n'étais qu'un moyen pour attirer mon attention et savoir si je tenais à lui. Étant donné que si je faisais une crise de jalousie, c'est que je le voulais pour moi. Ça, c'était à peu près six mois après que l'on se soit mît ensemble. Mais en ce moment-même nous allons sur nos un an et j'espère que ça durera encore longtemps. Même si je pars. Il m'attendra j'espère.

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hello ! ♡ donc voilà enfiiiin le premier chapitre de cette histoire. alors c'est un peu je l'avoue une espèce d'intro, pour se situer dans l'histoire et les personnages, mais il fallait bien ça, sinon vous serez paumé ! donc j'espère que ça vous a plus, et s'il vous plaaaaaait je veux des avis ! ça ne prend pas bien longtemps de donner des avis, même négatif. ♡
et si vous avez des questions, n'hésitez pas non plus. J'espère bientôt pouvoir mettre le chapitre deux. voilaaaa a bientôt :)

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Attends-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant