Miss starlette...

Chapitre 11

La journée fut horriblement longue, et j'étais très fatiguée. J'avais passer ma nuit à me retourner, à penser à Scarlett, à penser au fait que maintenant nous étions vendredi ; et que c'est demain que nous débranchons Anna-Belle.

Et pour ne pas arranger les choses, j'avais retenue avec Scarlett, et même si au début j'étais enchantée par cela. Penser à Anna-Belle toute la journée n'avait pas forcément rendu les choses plus évidentes pour moi.

Je poussais doucement la porte de la salle, avant d'aller m'asseoir sur un banc.

-Je t'ai cherché toute la matinée Victoria. Dit-elle d'une voix douce, depuis son bureau.

-Et pourquoi pas toute la journée ? Dis-je en attrapant mes devoirs de physiques.

-Parce que j'ai remarquée que tu me fuyais. Alors je n'ai pas forcée.

-Merci... Dis-je en relevant les yeux vers elle. Vous avez passée une bonne journée ?

-J'utiliserais plutôt le mot "satisfaisant", mais oui, on peut dire qu'elle était bonne. Et toi, pourquoi elle était mauvaise ?

-Je ne vous ai pas dis qu'elle était mauvaise.

-Tu n'as pas besoin de le dire Victoria, je le sais. Dit-elle en s'approchant de moi. Et je voulais m'excuser auprès de toi, ce matin j'ai parlée de nous comme un jeux. Et j'en suis terriblement désolée, je ne te prends pas pour un jeux Victoria. Je sais à quoi ça peut faire penser, tu dois être entrain de te dire que je te dis ça pour t'avoir dans ma poche mais pas du tout. Tu n'es ni un jeux, ni un pantin, je ne veux pas que tu ressentes la chose comme ça, d'accord ? Alors je m'excuse auprès de toi, je me suis mal exprimée.

Je jetais mes yeux dans les siens, et je pu voir qu'elle était sincère ; qu'elle n'était pas entrain de jouer avec moi. Elle était sincère avec moi, et je me devais de l'être avec elle.

-Je crois que j'aime encore Anna-Belle. Dis-je tout bas, lorsqu'une larme coula le long de ma joue.

-Et moi je crois que tu l'aimeras toujours. Dit-elle en posant sa main sur ma joue pour essuyer la goute salée qui glissait sur mon visage. Tu ne dois pas te torturer avec ça Victoria. Elle aura toujours une place importante dans ton cur, surtout au vu de comment les choses ont tournés. Tu devras juste te contenter de donner ton cur à quelqu'un qui est près à le comprendre.

-Vous aussi, il y a quelqu'un dans votre cur, que la prochaine personne devra accepter ?

-Oui, toi.

-Moi ?

-Oui. Je pense que si je venais à faire ma vie avec quelqu'un, pour de bon cette fois. Elle devra accepter, qu'il y a cette petite brune qui a retourner mon cur d'un coup de baguette magique. Dit-elle en s'asseyant à côté de moi.

Je ne savais pas quoi comprendre dans ce qu'elle disait, mais ce que je savais ; c'est que peu importe ce que de l'extérieur on pouvait voir, moi aussi il y avait une grande brune ayant retourner mon cur d'un coup de baguette magique.

-Et pourquoi est-ce que ce n'est pas à moi que vous donnez votre cur ? Pour le coup, il n'y a pas de risque que je n'accepte pas la situation.

-Victoria, je veux me marier, je veux avoir des enfants, je veux choisir une belle maison pour y vivre avec l'amour de ma vie et mes enfants. Je ne suis plus toute jeune, je veux ça maintenant Dit-elle en posant sa main sur la mienne. Tu vas à peine avoir 18 ans, tu dois d'abord profiter avant de te lancer là-dedans.

-Donc quoi, je ne suis que là en attendant que vous trouviez quelqu'un qui peut vous apporter cela ? Dis-je en me levant de ma chaise.

-Calme toi, je n'ai pas dis ça.

-Je m'en vais. Dis-je en rangeant mes affaires donc mon sac.

Elle ne faisait que me demander de rester, que j'avais mal perçus les choses et que je ne devais pas me braquer de cette manière. Mais je m'en foutais, je ne voulais pas l'écouter.

Quelques minutes après avoir claquer la porte de la salle de classe, malgré ses demandes de me calmer et de la laisser s'expliquer ; mon téléphone sonna.

De Scarlett, 18h36 :

Je suis désolée Victoria, je ne penserais pas que tu percevrais les choses de cette manière. S'il te plaît, attends moi, on va discuter, d'accord ? Cela ne servirait à rien que tu partes fâchée contre moi, surtout dans les circonstances actuelles. On va discuter, mettre les choses au clair.

A Scarlett, 18h37 :

Laissez moi tranquille, je n'ai pas envie de vous parler.

De Scarlett, 18h37 :

D'accord, je comprends. Mais n'oublie pas que si ça ne va pas, je suis là, ok ?