3 ans plus tôt...
Mes pleurs secouèrent mon corps d'une façon irrégulière. Ma gorge est tellement serrée que j'ai l'impression que je m'étouffais... Une porte grinça, ma porte... Je relève la tête et vois mon frère s'approcher d'un air en colère. Je me figeai et me redressai me mettant le plus collé au mur possible. Il s'approcha, ses cheveux marron devant ses yeux, ses yeux noir me scrutant avec haine. Sa main me choppa les cheveux et me tira vers son visage.
-C'est de ta faute, si elle est morte! Tu es qu'une sale pute. À ces mots il me balança au sol avec force. Mes membres tremblent tellement que je suis prise d'une secousse interminable.
Mes mains griffes le parquet, mes cheveux recouvrir mon visage, me permettant de pas le voir mais malheureusement il est toujours là.
Une douleur m'assaille et me projette au sol, mes bras entourent mon ventre pour "contenir la douleur".
Mes yeux tombèrent sur mon frère accroupi devant moi un air mesquin au visage, il me chopa les cheveux pour me lever la tête et rapprocha mon visage du sien.
-Tu devrais crever. À ces mots il me choppa la gorge avec une force, cela me coupa la respiration et mes mains agrippèrent son bras. Des larmes ensevelissaient mes yeux écarquillés. Je ne voulais pas mourir, je n'étais pas prête, pas maintenant...
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2 ans plus tôt...
Ça va aller, tout va bien... Si ce mot était si vrai. 1 an que cet enfer est mon quotidien. Ça me fait mal mais j'essaye de m'accrocher mais même mes parents sont venu à me frapper. La première fois et quand j'ai essayé de porter plainte contre mon frère. Ma mère s'est contentée de me mettre une gifle mais mon père lui.. Il m'a balancé dans les escaliers sans coeur.
Ses souvenirs sont si douloureux mais il me rappelle que je suis vivante...
Un liquide chaud me sort de ma torpeur et je remarque que je saigne à la lèvre. Mon frère se défoule sur moi depuis 5 minutes à peu près, tellement que je suis habitué je me déconnecte. Mais cette fois son geste a été le plus horrible. Il sortit un briquet devant mes yeux tout en attrapant mes mains. J'ai senti la flamme me brûler le ventre. La douleur est tellement horrible, un cri sorti de ma gorge quand il avança plus le briquet.
Il me le fit pendant longtemps, pour moi ça paraissait une éternité... Il me le fit jusqu'au sang pourtant il n'arrêtera pas. Le lendemain les voisins viennent sonner chez nous, quand ma mère leur ouvrit ils demandèrent pourquoi ils avaient entendu des cris. Et comme à son habitude elle a prétexté que c'était un film. Quant à moi j'observais la scène, les larmes aux yeux et de grosses douleurs sur tout le corps. Le soir suivant ce fut la même chose et pendant 1 an ceci continua encore et encore. Mon corps était gorgé de cicatrices de brûlures.
C'est à ce moment-là que je n'étais plus sûr que tout aller bien, comme s’il avait brisé le masque que je m'étais formé.
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1 an plus tôt..
Quand une proie essaye de s'enfuir ou crie cela sollicite l'agresseur, tout le monde le découvre bien à ces tôt mais moi j'aurais voulu ne pas le découvrir...Plus il me brûlait, plus je réussissais à me déconnecter mais pourquoi il vient toujours tout gâcher ?
Je comprends pourquoi Amelia s'est suicidée, sentir son corps entrer en toi contre ton gré est la pire douleur. Elle te laisse vivante mais te tue à l'intérieur, te consume jusqu'à ta fin. Il pousse toujours plus l'ébat, dès que je bouge pas il m'agrippe la gorge pour me faire réagir. C'est ce qu'ils veulent tous, te faire réagir. Que tu montres que tu es faible et sans défense.. Voilà ma triste vie, la vie à laquelle je n'y tiens plus..
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Maintenant..
La différence avec ses autres fois, c'est que cette fois je veux plus me laisser faire! Avec toute la dévotion que j'ai, je parviens à lui asséner une giflé dès que ses mains touchent mon corps. L'adrénaline pulse dans mes veines, mon cœur bat vite et mon regard soutient le sien. Je ne veux plus me laisser faire, je veux plus qu'il me fasse passer des journées pourries car monsieur a besoin de se défouler. Je ne suis pas une poupée à la fin et il faut qu'il le comprenne. Mes mains tremblent ainsi que mes jambes. Avec tout le courage que j'ai, je passe devant lui et monté dans ma chambre. Me croyant enfin libre, je me détends. Pire erreur...
J'ai senti une main choper mes cheveux et me tirer de violence au sol. Des coups de pied, ses mains qui m’étranglent, ses poings sur tout mon corps. J'essayais de me débattre mais il était plus fort. Il me frappa à sang, m'étrangla à me faire des marques. Pendant tout ce temps, mes yeux était viré sur lui, je ne le lâchait pas du regard. Ce regard de haine, j'avais de la haine contre lui car il me gâchait la vie.Pourquoi au diable j'ai eu un frère jumeau? Pourquoi je ne suis pas morte. Quesque j'ai fait pour avoir cette famille, cette mère qui récompense son fils de m'avoir frappé, torturé, violet. Et le gave de nourriture alors que moi, je me bats pour avoir une miette. Mon corps est si fin que je pourrais m'envoler. On dirait un spaghetti blanc. Mon père lui m'a déjà cassé des côtes, os et membres. Chaque fois la même excuse: elle est maladroite...
Le pire c'est mon frère, lui me donne l'envie de mourir. Il m'a enlevé Amira et ma joie de vivre, ma pureté, mon corps et mon âme.
Je le déteste tellement...
Il me tue à petit feu et après il me laisse sur se plancher dure et froide. D'un côté sa me réconforte le froid sur ma peau. Ça me ramène à la réalité, à ma vie misérable. Des larmes coulent le long de mes joues, elles sont salées et chaudes.
Mon corps est pris de secousse tandis que je pleure, là sur le plancher, la joue contre le sol.
Le bruit d'une notification de mon téléphone me sort de ma torpeur. Je le remarque un peu plus long, dans un coin. Il a dû voler quand je suis tombé..
Je me glisse à la force de mes bras jusqu'à mon téléphone et l'allume. Au moins il n’a rien lui... Je regarde le fond d'écran de moi et Amira rigolant aux éclats.. Elle me manque...
Je remarque une notification Instagram et l'ouvre.
Elios_ vous a demandé en ami:
Elios ? Surprenant mais bon.
J'accepte sa demande et à peine ai-je le temps d'accéder à son profil que je reçois un message de lui.
Elios_: rendez-vous demain à la patinoire de la grande place à 10h (pas: prennent tes affaires de hoquet et surtout ne sois pas en retard)
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Les Leds Verte
Roman d'amourLa vie peu bousculer en un mot, un geste, une mort. Le bien ne tient qu'à un fils qui peut être couper en un mot, un geste, une mort. La vie ne tient qu'à un fils qui peut être couper en un mot, un geste, une mort...