Chapter 25

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*Karsten*






Son souffle sur mon torse me fait atrocement chavirer et l'odeur de son shampooing est obnibulant mais nous ne pouvant pas rester ainsi longtemps.
je sens qu'elle dort alors je la dépose sur le lit.
E

lle porte l'odeur ennivrée du Gin, son visage est rouge et ses yeux gonflés


~je ne suis qu'un monstre

Comment ai-je pû la faire pleurer?

je pourrai tuer quiquonque  lui ferai du mal et pourtant il s'agit de moi. Quoi que je fasse, je la fais souffrir
          Elle est si belle, si fragile mais ne se brise pas

~une battante...

Je l'observe, ses petits ronflements, sa moue, ses cheveux décoiffés. croyez moi j'ai rarement admiré une femme encore moins au naturel.

~Elle ne mérite pas ça

Mais je refuses de prendre des risques. pas avec elle
je prefère encore qu'elle me déteste.

Je m'asseois de l'autre côté du lit m'adossant contre le mûr en caressant ses cheveux. Je m'emporte doucement dans un sommeil livide.

Je reprend connaissance plus tard dans la nuit si on peut le dire ainsi,il est 4h à ma montre.

Je m'occupe de plusieurs archives qui me prennent plus de temps que prévu puis je me dirige vers la salle de bain où je m'apprête car j'ai un voyage ce matin. je prend un costume au hasard, sors du dressing quand je la voit assise sur le lit.

~Enfin!

Elle évite mon regard ça veut dire qu'elle se souvient de la soirée d'hier

-bonjour; dis je; mal à la tête?

Elle se lève puis entreprend de se diriger vers la sortie mais se rend compte que la porte est verouillé

-Karsten je veux sortir

J'ajuste tranquillement ma cravate

-Nous devons discuter d'hier; dis je

-je veux juste me coucher ou être loin de toi

-hier soir tu as di...

-STOP; crie t-elle; c'est hier que tu aurai dû me parler pas aujourd'hui

Je devrais lui trancher la tête pour cette insolence mais ce n'est pas la première chose qui me traverse l'esprit. je suis beaucoup plus concentré sur son regard livide.

Ce n'est pas le regard qu'elle avait en arrivant ici, quand je l'ai vu près de Fabio son regard exprimait la résignation mais à present je ne peux décrire ce qui se lit dans ses yeux

~parce qu'il n'y a rien justement...

Je ferme les boutons de ma veste puis j'ouvre la porte, elle sort précipitement pendant que je marche juste derrière.
Nous descendons les marches tandis qu'elle met de la distance entre nous en descendant le plus rapidement possible quand une voix requiere notre attention

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant