Quatre cœurs pour un !

15- Légèreté.

PDV Jeanne

Avec Georg nous sommes arrivés au fast-food. Bill m'a envoyé leurs commandes. Le téléphone de Georg venait de sonner. Il venait de recevoir une notification. Je ne lui est pas demandé ce qu'il se passait, j'ai préférée jouer la sourde. Je voyais que le bassiste était désemparé et stressé tout d'un coup. 

Jeanne : Georg, ça va pas ?

Georg : Heu... si si ça va j'ai juste très faim...

Il semblait très peu sur de lui. Il esquivait mon regard. 

Nous avons récupérés nos commandes et sommes sur la route de la maison. Le trajet est silencieux et drôlement gênant comparé à l'allé et à d'habitude. Nous nous garons devant la maison. Je remarque que le garage est fermé se qui est assez rare... Je prends les sacs et nous entrons dans la demeure. Je m'empresse de poser les sacs sur la table.

Jeanne : On est là !!!

Après cette phrase, je sent des mains s'agripper à mes hanches. Sous la peur je me retourne et plonge dans le regard du guitariste.

Jeanne : Tom ?

Tom : Tu vas bien princesse ?

Jeanne : Mais- Tu étais où Tom ?

Tom : Je devais régler deux, trois petites affaires.

Jeanne : Tu m'as manqué...

Je m'empressa d'enlacer le jeune homme. Il sentait la cigarette, signe qu'il avait fumé il y a peu. Tom embrassa ma tête puis finis par me détacher.

Tom : Je vais vous laisser manger je vais me doucher puis me coucher, à demain les gars.

Tom parti vers les escaliers. Il semblait contrarié mais aussi très heureux. Devrais-je m'inquiéter pour lui ? De toute façon, Tom refuserait de me parler de ses problèmes. Il se confie uniquement à son jumeau, Bill. Je m'installe à table avec Gustav, Georg et Bill. Nous rigolons et mangeons comme des affamés. Quand le diner fut terminé, je monta à l'étage pour rejoindre Tom. J'ouvris la porte de ma chambre et le découvris entrain de regarder la télévision. Il semblait plus dans ses pensées qu'à l'écran.

Jeanne : Tom ?

Il tourna sa tête vers moi. Je ne distinguais pas correctement son visage avec le manque de lumière dans la pièce. Seule une lampe de chevet illuminait ma chambre. 

Tom : Oui ?

Jeanne : C'était quoi ces affaires que tu as dû régler ?

Tom : Jeanne je ne peux rien te dire pour l'instant.

Je baissa la tête. Ne me faisait-il toujours pas confiance ? Je m'ouvrirais à Tom comme jamais je ne m'ouvrirais à personne d'autre. Un sentiment d'humiliation s'empara de moi. Des tas de questions traversaient mon esprit qui d'ailleurs était totalement perdu. 

Tom : Jeanne !!

Je regarde Tom. Tom essayait de m'appeler mais tellement perdue, je ne répondais pas.

Tom : Viens avec moi je vois que ça ne va pas.

J'exécuta son ordre et m'installa prêt de lui. Je n'étais pas bien mentalement mais je ne voulais plus partir, je ne voulais plus me séparer de Tom et encore moins des garçons.

Tom : Toi et moi nous n'allons pas bien mentalement Jeanne. Tu le sais.

J'acquiesçais sans trop écouter. J'étais perdue. Je voulais aller mieux. Voler dans les airs comme un petit oiseau innocent. Je voulais me sentir légère comme une plume d'oie. 

Tom : Je vais devoir partir princesse mais je sais que tu vas réussir à aller mieux. Tu vas guérir sans moi. Je t'aime Jeanne.

Mon esprit comprenait chaque mot mais ses paroles me faisaient comme des coups de poignards au cœur. Je pleurais peut-être mais le sommeil devint lourd et je ne résista pas. Bizarrement, mon sommeil semblait irréaliste. Une bouffée de chaleur caressa ma peau douce. Mon désir de devenir légère devint réel. Je me sentais bien puis mes bons souvenirs d'enfance s'installèrent dans mon esprit qui, pour une fois, devint rangé et reposé. J'étais en sécurité mais libre. Tout mon stresse et ma pression disparurent en un claquement de doigt. Putain que j'étais libre. Tout était calme jusqu'à ce que j'entende des voix et de l'agitation prêt de moi. Mon corps devint soudainement lourd mais mon esprit léger. J'avais mal mais aucunes expressions ni aucuns bruits ne se faisaient entendre. Mes yeux étaient clos et mon corps ne répondait pas.

 Puis plus rien...