Un autre monde à part nous

Chapitre 🪐 2 🪐

1 semaine plutard

La situation était chaotique ; le nombre des morts augmentait chaque jour. Le gouvernement exhortait la population de faire très attention.

Il a été indiqué dans des journaux télévisés, sur internet, que les androïdes entraient dans des maisons pour tuer les gens, ils sont nombreux, mais le gouvernement fait le nécessaire pour sauver la Terre.

Aurora

Ça devient effrayant, heureusement mes proches vont bien ; on dirait un film d'horreur. Franchement ces androïdes sont combien ? Des milliers ?
Comme je suis là, mes provisions sont terminées ; je suis dans l'obligation de sortir. Rien qu'en pensant à l'extérieur, je suis terrifiée.

S'il-vous-plaît, les dieux des ancêtres, ayez pitié de moi et de mes proches, que rien nous arrive. Muni des babouches, et mon téléphone, je sors de la maison, pour aller à la supérette.

Mes gestes témoignaient ma peur, je regardais dans toutes les directions ; donc derrière moi, à gauche et à droite, on dirait une souris qui a peur d'être attrapée par un chat.

**
Dans la supérette, j'avais acheté le nécessaire, avec tout ça, je serai tranquille. Il est 21h, les lampadaires éclairaient la route, je marchais rapidement pour arriver chez moi.

Soudainement, j'entends des bruits étouffés dans les buissons, je tourne mon regard, et tombe sur un androïde souffrant.

Ok respire, expire, respire, expire ! Je sens la sueur sur le long de ma colonne vertébrale. Bon, je vais garder mon calme.
Je l'observe ; oh mon Dieu ! Il est trop beau. Qu'est-ce que je vais faire ? Mon cerveau a eu un déclic, je suis en plein délire !

Après maintes hésitations, je l'amène avec moi et son sac sur mon dos, c'est lourd mais passable, je ne veux pas que les Agents Exterminateurs me voient, je risque d'avoir des problèmes.

Avec l'ascenseur, je suis vite arrivée ; j'ouvre rapidement la porte, de peur que ma voisine Elorri nous voit. Elle est méchante, toujours d'humeur grincheuse, elle est insupportable.

Je le pose sur le lit, on dirait il a reçu une balle sur son bras ; il souffre, il gigote sur le lit, je m'empresse de fouiller dans son sac, il y a une pince, de l'alcool, du sparadrap. Je ferme son sac ; il crit tellement fort que si quelqu'un est dans le couloir pourrait entendre.

J'ai réussi à retirer la balle, j'ai mis l'alcool, cette vision me brisait le cœur
- s'il te plaît prend la seringue, pique-moi, je vais dormir, cette douleur est atroce.

Je suis stupéfaite par sa voix, il a une belle voix. Bref, je réouvre son sac, et prends la seringue, et j'injecte le liquide dans son bras, après 10 minutes, il devient immobile, signe qu'il s'est endormi.

Je fais la récapitulation de cette soirée mouvementée : un androïde dans ma maison, en tout cas je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai eu pitié de lui. Mes amies me traiteront de folle.

En tout cas, il n'a pas l'air méchant ; selon moi. Qu'est-ce-que je vais faire de lui? Au cas où, les Agents passeront pour le contrôle, où est-ce que je vais le cacher ? Merde c'est trop pour moi !!!

Je vais dormir, la nuit porte conseil! Je le regarde, il dort paisiblement ; il est à côté du mur, ça sera simple pour moi d'intervenir si j'entends des bruits venant de ma porte d'entrée.

Le lendemain à 9 h

Aurora faisait la grasse matinée, car c'était son jour de repos. Elle se retourna sur le lit côté droit, c'était vide
Elle ouvre les yeux, et dirige son regard sur le plafond, elle se lève directement cherchant l'androïde dans la chambre.

- il est où ? Il a fui ?

Elles sort de la chambre et va à la salle de bain. Après sa toilette, elle va à la cuisine et voit l'androïde dressé la table. Elle n'en croyait pas ses yeux, il remarque sa présence et sourit
- bonjour
- euh .. bonjour
- ne reste pas planté là, viens manger

- Il a peut-être mis du poison dedans pour me tuer ? Non je ne pense pas que c'est le cas.
Je m'assois sur la chaise observant ses gestes, quand il se retourne, nos yeux se rencontrent, waouh ses yeux sont magnifiques. Je baisse mes yeux et fais semblant de me servir.

Il a peut-être un nom, en plus il parle comme nous les Terriens. Va-t-il se fâcher ? Ou m'attaquer ? Mieux vaut manger en premier, les conversations pourront intervenir après.
Vu qu'aujourd'hui, c'est mon jour de repos, alors c'est génial, je pourrai apprendre à le connaître.

Nous déjeunons en silence paisible, des temps en température, je le regarde, il mange comme nous, on ne dirait pas un androïde. Il a des longs cils, mâchoire bien dessinée, des yeux bruns, des lèvres fines, un petit nez ; il peut mesurer 1m79.

Nous avons terminé en même temps, je voulais débarrasser la table, mais il me stoppa de mon geste
- laisse, je vais débarrasser la table
- non, tu es mon invité, tu ne peux pas effectuer toutes les tâches.
- ça ne me pose pas problème, va te mettre au salon ou faire ce que tu as envie de faire, je m'en charge du reste.
- ok, d'accord, merci.

Il me sourit en retour. Son sourire est magnifique ; je décide d'aller prendre ma douche.

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J'espère que le chapitre vous a plu !!