Prologue

27 3 0
                                    

À tous ceux et celle qui on survécu à la vie, à toute les personnes bloquer dans le passer qui on peur du futur. Pour tous ceux qui souhaitent revenir en arrière. Pour ceux qui se cachent deriere le maquillage ou les masques. C'est à tous c'est survivant que je dédit mon livre.


🕷️ Ambre 🕷️
__
Los Angeles, 23 heures.

Il est vingt trois heures quand nous arrivons devant l'immense villa. Le chauffeur de gare devant la porte et sort. Je n'ai jamais cru que l'on resterais plus longtemps dans cette maison là et pourtant je me suis attacher, comme à chaque fois. En tout cas cette fois ils ont fait fort car en plus de nous changer de maison une nouvelle fois, ils nous ont envoyé de l'autre côté de l'océan.

Je sort du SUV noir suivit de près par Lou. Je là connais depuis maintenant une dizaine d'années. On a été traîner ensemble de famille d'accueil en famille d'accueil. Mes talons claquent sur l'allée bétonné. J'ai insister pour tirer ma valise moi même malgré les protestations du chauffeur. Il finit par nous ouvrir la porte et nous mène vers le salon. Là un homme d'une cinquantaine d'années nous souris. Ses cheveux poivres sel tombe sur son visage. Il se lève et lance :

- Bienvenue les filles. Surtout faites comme chez vous.

J'ai fais des recherches avant de venir. Comme à chaque fois. L'homme en face de nous n'est autres que le célèbre Esteban Parker, le milliardaire qui a fait fortune dans l'aviation. Mon amie lui rend son sourire et ajoute :

- Si sa ne vous dérange pas le voyage a été très long entre Paris et Los Angeles et le décalage horaire m'a vraiment fatigué, je pense que j'ai besoin d'une bonne nuit de sommeil.

Il hoche la tête, prend nos valises et monte à l'étage après avoir remercié le chauffeur du nom de Carl. L'éloquence de mon amie est à la fois ce dont elle se sert pour se protège mais aussi bien pour attaquer, avec ses répliques mordantes et vicieuse. Une fois en haut il nous accompagne jusqu'à un immense couloir dans lequel quatre grandes portes en bois se font face. Notre nouveau tuteur s'approche des deux de droite.

- Merci monsieur Esteban lançons nous en cœur. Car nous avons été élever comme ça nous, dans la violence, la tristesse et le désespoir. Nous étions des objets. Il se frotte la nuque gêner et nous murmure :

- Appeler moi papa.

Nous hochons la tête, ravie. Pour la première fois de ma vie un homme voulais être mon père. C'est au ange que nous rentrons chacune dans nos chambres. Je pose ma valise à l'entrée et découvre ma nouvelle chambre.

Ici tout est noir sauf les LED violet au plafond, en face de mon lit une énorme bibliothèque recouvre le mur, une échelle y est même accrochée  pour pouvoir accéder aux étages les plus haut. Une grande armoire est dans un renfoncement, de grandes baies vitrées mènent sur l'extérieur et une porte coulissante conduit  a une salle de bain qui semble faite dans la  roche et le marbre. J'ouvre ma valise et en sort un pyjama. Je l'enfile avant de me jeter sur mon lit sans même me  donner la peine de me glisser sous les draps.

Une dizaine de minutes plus tard Lou toque à ma porte je la fait entrée, elle aussi est en pyjama. Elle viens se blottir près de moi. C'est devenu une tradition pour nous dès qu'on change de maison. Je lui embrasse le front et chasse ses cauchemars et ses démons, je la prend par la taille et nous nous endormons.

« Lâcher moi. Je hurle je me débat en vain. Les bruits du verre qui explose retentit sens cesse dans mes oreilles. Je hurle de douleur. La lame lacère ma chair je cri à en perdre la voix, attendant en vains. Le soir Lou pleure dans mes bras tout en s'excusant milles et une fois. Moi aussi je m'en veux j'aimerais qu'on puisse s'enfuir rien que toutes les deux. Des fois j'aimerais mourir. J'ose pas le dire à mon amie elle m'en voudrais sûrement. Je veux pas l'abandonner. Je veux juste en finir. Prendre leurs lames et les planter dans mes veines, dans mon cœur. Je veux juste que ça s'arrête je veux juste ma maman... »

Je suis en sueur quand un bruit sourd me réveille. J'attrape un sweat et descend lentement les marches qui mènent au rez-de-chaussée. Je me glisse dans la cuisine. Malgré la pénombre j'arrive à atteindre le robinet et me sert un verre d'eau. Je me tourne pour m'adosser au meuble quand soudain je remarque une ombre sur l'îlot centrale. Je sursaute et plaque une main sur ma bouche.

Un jeune homme à peine plus âgé que moi si tient. Sa lèvres et sa joue sont entaillées et il me souris narquois. Je dépose mon verre dans l'évier et me retourne vers lui. Ses cheveux noir jais retombe sur ses yeux bleu qui me fixe prétentieux. Une cicatrice barre son sourcil droit. Il me fixe insistant et je fini par remonter les escaliers. Je me tourne vers lui et souffle :

- Tu viens ?

Il me dévisage étonné :

- Tu n'as pas peur de moi ? Me demande t'il 

- Pourquoi ? Parce que t'es blesser, tu es seul dans le noir au milieu de la nuit ou parce que t'es là tout simplement je répond blasé.
D'un mouvement souple il descend du plan de travail et se lance à ma suite.

Une fois en haut, j'ouvre la porte de ma chambre et me tourne vers lui. Je l'y fait signe de ne pas faire de bruit et indique mon amie sur mon lit. Il acquiesce et je rentre dans la salle de bain. Je prend appuie sur mes bras et m'assois sur l'espace près du robinet. J'attrape la trousse à pharmacie et lui fais signe de s'approcher. J'écarte un peu mes jambes, son visage est maintenant a quelques centimètres du mien seulement. Nos souffles s'entre choque. J'attrape un coton et l'imbibe de produit désinfectant. Je le presse doucement sur l'entaille sur sa joue. Il gronde et je le fixe sévère :

- Tu y réfléchira à deux fois la prochaine fois

Il ancre ses yeux au miens et me demande :

- Qu'est ce qui te fais croire que je l'ai cherché ?

Je le détaille une seconde et répond :

- ton sourire insolent, le fait que tu n'es aucune autres blessures...

Je n'ai pas fini qu'il détourne les yeux et mon regard se baisse sur sa chemise. Je soupir déjà exaspéré par ce garçon et doucement j'enlève le coton de la seconde entaille et le repasse sur la première avant d'y déposer un pansement. Puis je détache doucement sa chemise. Il relève son regard vers moi et me fixe sidéré je crois même voir une once de regret traverser ses yeux. Je lui enlève et commence à nettoyer toute les blessures qu'il a tenter de me cacher. Lou pense que je tient ça de mes parents, ils étaient médecin. Puis un jour un accident a causer leur perte et ils ne sont jamais rentré à la maison. Un jeune inconscient fonçais sur la route, ils ont tenter de l'esquiver. Je ne crois pas pouvoir lui pardonner un jour. Une fois que j'ai fini. Il me dévisage aucune émotion ne transparaît sur son visage, aucune ne transperçait sur le mien. On se fixe un instant puis il finit par poser ses mains de part et d'autres de mon corps. Bien trop près de mes hanches à mon goût et il se présente :

- Moi c'est Matheo, Mathéo Parker.

Mathéo Parker évidement. Je pose mes mains sur son torse le recule et descend mais il se rapproche je suis maintenant bloquer entre lui et le meuble. Ma respiration s'accélère il souris, fière et se penche vers moi. Finalement il me murmure sensuellement :

- Et toi comment tu t'appelle ?

L'arrogance incarnée. J'aurais du le laisser se baigner dans son sang. Je pousse sa main et gronde :

- En quoi ça te regarde ?

Il rit doucement et je lève les yeux. Il me passe devant et après un dernier signe de la main il disparaît. C'est épuisée que je me pose à côté de mon ami.

Ce mec est insupportable. Je le hais déjà et pourtant je ne peux pas nier la tension qu'il y avait dans cette salle. Je sens que cette année va être longue...

Fall higher Où les histoires vivent. Découvrez maintenant