𝓤𝓷𝓮 𝓼𝓮𝓾𝓵𝓮 𝓹𝓵𝓪𝓬𝓮 𝓵𝓲𝓫𝓻𝓮..
Deux bourgeois acharnés qui vont devoir rivaliser pour avoir la seule place restante.
Aurore Kimber Mace vient d'être élue comme enseignante à l'université la plus prestigieuse d'Angleterre. Pendant une ann...
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𝓐𝓾𝓻𝓸𝓻𝓮
Debout, devant l'amphithéâtre, je suis des yeux les étudiants qui s'installent bruyamment sur leurs places. Les bras engloutis auprès de ma poitrine j'appuie fredonnement mon postérieur contre le dossier de ma table froide, gelée.
Je vais presque croire que quelqu'un a fait exprès de laisser les fenêtres ouvertes.
En ce mois de Novembre, la douceur du soleil nous a abdiqué en échange du climat glacial. Mon pull gris laisse mes épaules dénudée et ma jupe paréo noir qui contractent mon corps étincelant, ne couvrent absolument pas mes spasmes de frissons.
Mais au moins je suis belle.
Et ma voiture occupe bien sa place, sans aucun souci. Par conséquent cette fois-ci, il ne pourra rien faire, sauf s'il souhaite passer un long séjour derrière les barrières.
J'inspire imperceptiblement en attendant leurs installation, qui conduira dans un proche futur une puissance vague de marmoréens. Aucun ne me prête attention, c'est comme si j'étais une bête d'ombre.
Si le point de la conscience ne vous a pas encore secouée, attendez encore la sanction..
Je ravale un hoquette d'hébétement en surprenant une créature clouée à mes côtés.
À plomb, une petite posture féminine harmonieuse se présente sous mon égard explorateur. Fringuée d'une superbe robe noir, manches longues jusqu'au mi-cuisse avec une sorte de ruban à noeud papillon au niveau de sa poitrine, très coquette.
Son teint laiteux s'évalue par son sourire spirituel qui plie ses grands yeux asiatiques, protéger par ses lunettes noires rondes.
Elle est mignonne.
— Bonjour, je suppose que vous êtes notre nouvelle professeur, reprend-t-elle d'un ton calme et net.
La tendresse de sa voix convient parfaitement avec son apparence de céleste. Sa gracieuseté te donne envie de lui obéir et lui céder tous ses désirs.
J'acquiesce d'un signe de tête, attendant la suite. Toutefois, mon regard retombe sur sa main qui me tend auprès de son odeur, une tasse de la caféine. La fumée vagabonde jusqu'à mes yeux et m'enivre de sa chaleur.
J'espère que le café est pour moi.
Il fait froid oui.
— Je me présente je suis Mi-Cha Jung. Euh.. Je suis passée par la cafétéria tantôt, je me suis dis qu'un petit café pourra sceller notre début d'année. Tenez Madame et soyez la bienvenue.
