Chapitre 9: partie 1- Semaine de tempête infernale

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Le lendemain de mon arrivée, un homme est venu me réveiller, il avait une allure un peu bizarre qui le différenciait des autres clochards. Il m'a réveillé me disant: "tu ferais mieux de te lever si tu veux trouver de quoi manger la rouquine". Je n'avais dormi que 2 heures durant la nuit a cause de tout le vacarme que faisait les autres pensionnaires. Il n'y avait pas de salle de bain, juste des toilettes, et encore, des toilettes mal entretenues. Sur la porte c'était marqué: "Maintenez les toilettes propres" et pourtant plus sale que cette piece n'existe pas. J'tais dégoutée mais j'ai du entrer dans cette toilette malgré moi. Dix minutes plus tard je suis sortie, j'étais bien soignés, je sentais bon et j'étais bien coiffée. Seulement si j'avais écouté cet homme, je n'aurais pas regretté la suite des evenements. Il n'y avait plus de déjeuner, Il fallait aller s'acheter nos propres repas en ville. Je n'étais pas du tout contente mais au moins j'avais un peu d'argent, de quoi m'acheter un sandwich froid et une bouteille d'eau pour aujourdh'ui. Mais il y avait un gros probleme, je m'étais fais volé mon sac. J'etais en colere et surtout je ne comprenais pas pourquoi et comment quelqu'un avait osé s'approcher de mon lit et voler ce qui ne lui appartenait pas. J'ai fini par pousser un cri de rage, de tel sorte que tout le monde cessa ce qu'ils faisaient et commenca a me fixer du regard. Je n'étais pas du genre a me taire et a ne rien faire, je me suis approchée du centre de la piece puis j'ai hurlé a plein poumons : " qui est le clochard qui a volé mon sac?" Les regards curieux sont devenus des regards noir, certains ont commencés a s'approcher de moi avec des airs mécontents. Sans prévenir, une femme saisissa ma ponytail et le tira en arriere de sorte a ce que je tombe parterre, suite a ca elle monta sur moi et sorti un poignard de sa porte arriere. Elle me regarde alors droit dans les yeux et dit: "qui traites-tu de clochard pétasse?" Tout ce qui me retenais de lui en mettre une c'était ce poignard a quelques centimetres de mon jolie visage. Comme par magie, elle se releva immediatement apres avoir regardé dans les airs pendant quelques secondes, rapidement les autres ont suivis son geste et se sont tirés de la. Je ne comprenais pas ce qui se passais, je me suis relevée du sol, et en me retournant il y avait cet homme du matin. "toi?" lui demandai-je. Il me fixait du regard, il m'a demandé si j'allais bien, avant de me trainer en dehors du batiment et me trainer dans une balade a travers le quartier. Le silence a pesé dix bonne minutes avant qu'il ne se décide a parler. "Je m'appelle Hampton mais tu peut m'appeler H", "comme la lettre?" lui demandai-je surprise.

Hampton: Ne sois pas aussi agitée, je ne vais pas te mordre

Moi: Je ne suis pas agitée...moi c'est Rosalie

A partir de la, nous avons appris a faire plus ample connaissance. Il avait grandit a Londres avant de venir s'installer ici en Californie a ses 19 ans, avec sa tante et sa soeur apres la mort de leurs parents il y a de cela six ans déja. D'après ce que Hampton m'avais raconté, la plupart des pensionnaires du foyer sont des anciens détenus qui ont fini de purgés leurs peines en prison mais qui n'ont pas pu se réintégrer dans la société. Il m'avoua qu'il était aussi un de ces fameux détenus, à la différence qu'il a délibérément choisi de vivre au foyer au lieu de retourner chez lui. Il avait un héritage, une famille, une maison qui l'attendaient. Alors pourquoi rester au refuge?  En lui posant cette question on aurait dit que je lui ai annoncé une mauvaise nouvelle. Son visage s'assombrit et son regard fut si brutal que j'ai l'impression qu'il me figeait sur place. Il s'approcha de moi, écarta la mèche de cheveux laissé exprès sur mon visage et me dit: "Ne me pose plus jamais cette question", on aurait dit un fou. Je comprenais encore moins pourquoi une question aussi simple et banale sortie de nulle part le mettais dans cette état. En rentrant au foyer mon sac était de retour sur mon lit, mes affaires éparpillés parterre mais l'argent et mon portable n'y étaient plus. En soulevant la tête, il y avaient ces regards curieux et dégoûtants qui m'observaient et attendaient le moment propice pour me sauter dessus. La nuit tomba et c'était l'heure de manger. Il fallait faire la file. J'avais passé l'après-midi à surveiller l'horloge et à guetter la cantine. Je me suis finalement endormie mais heureusement une fille est arrivé et m'a réveillé à temps, elle avait déjà son plateau repas alors j'ai courue vers la file pour ne pas en manquer. J'étais venu à temps il en restait encore. Seulement la sorcière qui a manqué de me découper le visage le matin s'est pointé et a chassé tout les autres derrière moi. Il ne restait que 2 personnes devant moi avant que mon tour n'arrive. Elle me tapota l'épaule et me dit: " tu compté rester planté là?"je n'étais pas du genre à me laisser intimider alors je lui ai répondu que je ne comptais pas bouger puisque j'étais là la première. Comme je m'y attendais elle s'est énervée et m'a poussé sur le côté. Sans le vouloir je l'ai traitée de salope enragée...Je n'aurais jamais dû faire ça. Elle se jeta sur moi et commença à me frappe, j'ai pensé à protéger mon visage, mais tout ses coups finissait dans mon ventre et mes côtes. Elle a fini par se casser lorsque ses collègues lui ont dit que c'était son tour de passer au comptoir. J'étais à terre et j'avais mal. La fille qui m'avait réveillé tout à l'heure pour le dîner est venue m'aider à me relever et m'a conduite à mon lit. Les bleues que j'avais sur le corps ont fini par durcir de douleur.

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⏰ Dernière mise à jour : May 02 ⏰

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