Chapitre 2 : Zoé (Ezio)

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Cette première journée de stage m'a profondément ennuyé, je déteste la psychiatrie. Je déteste le métier d'infirmier tout court.
Au départ, je voulais être mécanicien, mais ma mère étant médecin et mon père neurochirurgien, m'ont dit que si je faisais de mon avenir mécanicien, je ferais honte à notre famille et à eux en premier. Ils m'ont donc inscrit contre mon gré à l'école d'infirmier mais seul Dieu sait à quel point je n'en ai rien à foutre de leurs études à la con.

Je suis resté toute la journée avec une aide-soignante, elle s'appelait Flavie je crois. Elle est blonde aux yeux bleus. Je croyais que les blondes existaient seulement pour dire des conneries à longueur de journée, mais je me suis trompé, je lui ai expliqué pourquoi je me fous de ce métier, et elle en ai arriver à la même conclusion que moi "Tes parents sont des connards Ezio.", pas si conne que ça finalement.
On a fait quelques toilettes et on a distribuer les repas du midi.
A la pause déjeuner, j'ai entendu dire que Lizéa est une super stagiaire, avec beaucoup d'investissement. Est-ce que ça m'étonne d'elle ? Non.
Avec Lizéa, on ne s'est jamais vraiment adresser la parole, à vrai dire je ne sais même pas pourquoi. Elle a l'air sympa mais il y a quelque chose qui me pousse à vouloir la détester. Je l'ai vu en sous-vêtements tout à l'heure au vestiaire, elle est putain de sexy derrière ses airs d'intello...

- Ezio tu peux descendre le repas est prêt, cria ma mère en bas des escaliers.

En arrivant, mon père me posa directement des questions sur ma journée, je ne sais pas pourquoi mais je sens qu'il va m'énerver.

- Alors fils, comment c'était cette première journée ?
- Nul, lui répondit je
- Tu ne peux pas dire ça mon chéri, ton lieu de stage est super ! s'exclama ma mère.
- Le lieu est peut être super, mais je n'aime pas ce métier, peu importe le lieu maman.
- Tu finiras par aimer, quand tes patients te remercieront de les avoir aider à surmonter leurs difficultés, tu verras que tu ne regretteras plus ton choix, repris mon père.
- Votre choix papa, c'est votre choix, dit je d'un ton agacé.
- On a fait ça pour ton bien, avec ce métier de...de... de vagabond, tu ne serais pas allé bien loin mon fils, dit mon père.
- Enfaite c'est ça le problème avec vous, oui j'aurai un salaire inférieur aux vôtres, oui je ne sauverai pas des vies comme vous mais être mécanicien me ferait vibrer, alors qu'être infirmier m'ennuie. Mais vous savez quoi, je ne sais même pas pourquoi je prends le temps de discuter avec vous, c'est toujours pareil.

Je me leva de ma chaise, attrapa mon manteau et mis mes chaussures tout en entendant ma mère me demandant de revenir à table et d'arrêter de me vexer comme un enfant pourri gâté.
Je sorti et claqua la porte.
Je me promène dans le quartier, en espérant ne rencontrer personne.
Au bout d'une dizaine de minutes à marcher, j'entendis la voix d'une fille crier, je me dirigea vite vers celle-ci, et vis Zoé, la petite sœur de Lizéa en train de se faire violemment frappée par son petit ami.

- Lâche là où je m'occupe de ton cas, lui dit je assez fermement.
- C'est lui hein c'est ça ? C'est avec lui que ta baiser petite salope, lui dit-il en lui assénant une violente claque au visage.
Instinctivement, mon poing heurta sa mâchoire.
- Dégage de là et vite, lui répétai je d'un ton encore plus ferme que tout à l'heure.

Il commença à s'éloigner lorsqu'il se retourna vers Zoé, et finit par lui dire :
- Je te retrouverai Zoé, et ça sera encore plus violent que ce soir, crois-moi.
Puis il disparut.

- Ne dis rien à ma sœur, s'il te plaît Ezio, me supplia elle.
- Je ne dirai rien, en revanche si je le revois encore une fois te frapper comme ce soir, je ne le laisserai pas s'en sortir indemne.
- Promis ça n'arrivera plus, je - je - je dois rentrer, dis elle en partant en courant.

Zoé a seulement quinze ans, elle est gentille comme petite et elle est jolie, elle ressemble beaucoup à Lizéa. Ce n'est pas la première fois que quelqu'un s'interpose entre elle et son abruti de mec, elle avait confié au petit frère d'un de mes amis que personne ne sait pour eux deux, je ne dirai rien à sa sœur, sauf si ça recommence.

Il est trois heures du matin lorsque je décide rentrer chez moi. Toutes les lumières sont éteintes, j'imagine donc que ce qui me sert de parents sont entrain de dormir.
Je me dirige vers ma chambre et décide de dormir moi aussi.

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