Chapitre 24

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Une semaine plus tard...

- Hortense ? appelle Géralt avec étonnement. Qu'est-ce que tu fais là ?

- Je viens apporter des viennoiseries à ma maitresse, je me suis dis que ça lui remonterai le... Mais et toi alors ?

La servante dévisageait l'intendant d'un air suspicieux. Ce dernier riait nerveusement.

- Bah je... Je fais mon travail, quoi.

- Tu m'attendais ?

- Hein ?? Pas du tout !

- Ah oui ? Et tu travailles souvent hors du palais alors que ta place est là bas ?

- Hé, je pourrais en dire autant de toi... Madame est une grande fille, tu sais, inutile de faire la nounou avec elle.

- Je n'ai aucun compte à te rendre mon cher ! fulmine-t-elle en levant fièrement la tête. Maintenant, si tu me le permets, retourne donc jouer avec ton épée ailleurs--

- Attends !

Le soldat lui barrait la route alors qu'elle le contournait.

- Quoi encore ? soupire-t-elle.

- En fait, ils ne sont pas là.

- Eh ? Mais... Je croyais que tu gardais la chambre de sa Majesté.

- C'est le cas, mais il n'est pas là.

- Et Madame ??

- Non plus.

- Eh ??? Mais pourquoi tu restes planté là ?! Aide moi à les trouver !

- Hortense, ils sont adultes bordel ! râle-t-il en se tapant le front. Je pense qu'ils ont besoin d'intimité tous les deux, ils viennent à peine de se retrouver !

- Et s'il arrive quelque chose à Madame, hein ?!

- Elle n'est pas seule, t'inquiète.

- Mais ça ne veut rien dire ! Et si elle tombe encore malade ?!

- T'as fini de faire ta mère poule ?

- Tais toi, soldat ! Tu n'as pas de coeur ou quoi ?!

Ses traits de colère s'estompent rapidement à la vue d'un petit bouquet d'hortensias rouges et de bégonias roses pâles que l'intendant lui tendait timidement, détournant le regard pour ne pas voir sa réaction.

- Huh ?

- Et si t'arrêtais de penser à elle ? Pense plutôt à nous... Ca en devient vexant à force.

Hortense rougit en serrant le bouquet contre son coeur, émue de son attention.

- Comment tu as su que j'aimais ces fleurs ?

- J'ai une bonne mémoire.

Malgré l'angoisse, il était rassuré de distinguer un sourire étirer ses lèvres qu'elle portait aux fleurs pour sentir leur parfum.

- Merci...

- Tu... veux aller faire un tour ? C'est bientôt l'heure de ma pause.

- D-D'accord...



Au même moment, le couple impériale venait tout juste de terminer leur longue nuit d'amour dans une villa non loin du domaine, que l'empereur avait loué afin de profiter de la tendresse de son épouse. Tous deux essoufflés de leurs pulsions torrides dans les draps froissés, il reprenaient lentement leurs esprits et savourant la chaleur de l'autre. Riku embrassait tendrement son époux en le serrant davantage contre sa poitrine, avant de reposer sa tête sur son sein. Dabi écoutait son coeur frapper contre sa joue et se détendait dans la chaleur de ses bras.

Mon impératrice | Dabi x RikuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant