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Wail : Je sais que tu ments.

Moi : Me casse pas la tête. Crois ce que tu veux.

Wail : Mhh

Moi : Je prends le plus lourd.

Wail : Comment tu vas prendre une armoire seule ?

Moi : Me sous estime pas.

Wail : Je te sous estimes pas je dis juste la vérité.

Je lève les yeux au ciel.

Je m'apprête a prendre le bas de l'armoire.

Quand soudain je me senti plaquer contre le mur.
Je ferme les yeux par réflex.
J'espère tellement qu'il va pas faire comme l'autre.

Wail : Ouvre les yeux.

Je garde mes yeux fermer.

Wail : Écoute je sais pas ce qu'il c'est passé avant mais jamais je ne te ferai du mal.

Je réouvre les yeux.

Wail : Fait pas la choqué c'est juste normal.

Normal oui mais pas pour certains.

Moi : Pourquoi tu m'as fait ça ?

Wail : Je voulais être sûr de ce que je pensais.

Moi : Quoi ?

Wail : Rien laisse tomber.

Moi : Mhh

Je déteste quand les gens disent « Laisse tomber » quand on dit « Quoi ». Si tu le dis une fois tu peux le répéter.

J'essaye de prendre l'armoire mais je remarque que mes pieds tremblent.
J'essaye de cacher mes tremblements en bougeant. Mais c'est raté il l'a remarqué.

Il souffle.

Wail : Assis toi et repose toi.

Moi : Non c'est bon

Wail : Repose toi.

Moi : Quoi tu t'inquiètes ?

Wail : Oui maintenant assis toi.

Je reste bouche bée face à ses mots. Je m'assois sur le sol quelques secondes après.

« Tu t'inquiètes » « Oui » ses trois mots restent dans ma tête.

Wail : Je m'en fou de toi.

Moi : Ok ? Je dois faire quoi de cette information ?

Wail : Rien. Je suis le pote à ton frère c'est pour ça que je me suis inquiété.

Moi : Ok ?

Il sort de la pièce avec l'armoire.

Je ferme les yeux et appuie ma tête contre le mur.

Flashback

Je suis sur le toit d'un des bâtiments de la cité. Dire que cette cité nous à connu depuis notre plus jeune âge. Elle nous a vu grandir.Elle veille sur nous jour et nuit.
Je vois les enfants jouer entre eux ne se doutant pas qu'un violeur rôde parmi eux.

Les mamans sont assis sur des banc. Elles parlent, pour moi se sont elles les pire elles se crachent dans le dos l'une sur l'autre. Et peuvent inventer des rumeurs en quelques secondes.

Elles ont mis plusieurs personnes en situation de danger. Tout ça pour de l'attention.

J'entends des bruits de pas s'approcher et s'arrêter derrière moi.

La haine reste plus faible que l'amour { EN PAUSE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant