Embrasse moi

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Pour publique avertit !

Dans la quiétude de la chambre d'Alastor à l'Hôtel Hazbin, la lueur tamisée des lampes créait des ombres dansantes qui semblaient refléter l'ambiance chargée d'électricité entre Lucifer et Alastor. Les rideaux épais laissaient filtrer juste assez de lumière pour illuminer la scène d'une aura mystérieuse et sombre, ajoutant au mystère qui planait dans l'air.
Lucifer fit irruption sans prévenir, sa silhouette imposante se dessinant dans l'encadrement de la porte. Son aura dégageait une présence puissante et intrigante, tandis que son regard intense était rivé sur Alastor, comme s'il cherchait à percer le voile de mystère qui l'entourait.
"Alastor ! Les mythes sur toi, sont-ils vrais ?" Demanda-t-il d'une voix qui oscillait entre la curiosité et l'assertivité. Chaque mot semblait chargé d'une signification cachée, ajoutant à la tension palpable qui enveloppait la pièce.
Alastor, assis dans un fauteuil rembourré, semblait émaner d'une aura de calme contrôlé. Ses yeux brillants scrutèrent Lucifer alors qu'il répondit d'une voix calme mais ferme : "Tous les mythes ont un fond de vérité, le nain, affirme-t-il en voyant le conflit dans ses yeux. Chacun d'entre eux." Sa voix était empreinte d'une certaine gravité, comme s'il était conscient des implications de ses propres paroles.

Le silence qui s'ensuivit était presque palpable, comme si les deux démons se livraient à un duel silencieux de volontés. Les secondes semblaient s'étirer, chargées d'une tension qui semblait prêter à éclater à tout moment. Lucifer, le regard perçant, persista dans son interrogatoire : "Même ceux qui te concerne ? Les autres démons disent que tu es un puissant et cruel démon de la radio cannibale craint par tous les puissants démons et les créatures. Maudit pas l'enfer."
Alastor garda son silence, son regard soutenant celui de Lucifer avant de reporter son intention sur sa tasse de thé. Le bruit léger du liquide qui se déversait dans la tasse semblait résonner dans le silence de la chambre, ajoutant une note discordante à la conversation tendue.
"Tu veux savoir ce que je pense ?" Lança soudainement Lucifer, brisant le silence pesant. Ses sourcils étaient légèrement froncés, signe de sa concentration intense alors qu'il se penchait légèrement en avant, comme pour souligner l'importance de ses prochaines paroles.
Alastor releva ses yeux sur lui, son expression impassible dissimulant toute émotion qui aurait pu transparaître. "Je t'écoute," répondit-il simplement, mais son regard trahissait une lueur d'intérêt mêlée d'une certaine méfiance.
Lucifer se pencha sur la table, ses gestes calculés témoignant de sa détermination à percer le mystère qui entourait Alastor. "Je pense que toutes ces histoires sur toi sont trop inventées pour invoquer la peur aux démons," commença-t-il, sa voix empreinte d'une certaine réflexion. "Et qu'au lieu de rétablir la vérité, tu laisses les légendes continuer pour que les autres démons aient peur de toi et t'obéissent. Mais au fond... Tu n'es pas aussi cruel que cela. Tu as en toi quelque chose de bon."
Estomaqué par la déclaration de Lucifer, Alastor ne répondit pas immédiatement. Depuis son arrivée à l'hôtel, il n'avait jamais rien fait pour laisser croire qu'il était un homme "bien". Il lui avait crié dessus, l'avait menacé. Et pourtant, il était là, assis avec lui, à lui dire que c'était quelqu'un de bon.
"Tu te trompes, le nain," finit par répondre Alastor après avoir vidé le contenu de sa tasse. Sa voix était teintée d'une certaine amertume, comme s'il était conscient des contradictions qui habitaient son être. "Peut-être y avait-il du bon en moi, il y a bien longtemps. Mais tout a été charcuté avec mon premier meurtre. Tout ce qui reste en moi, c'est de la cruauté. Tu ferais bien de ne pas l'oublier."

Lucifer ne recula pas, son regard toujours rivé sur Alastor avec une intensité presque palpable. "Comme quand tu as tenté de sauver ta mère ?" Lança-t-il avec un air de défi. Ses mots semblaient résonner dans l'air chargé d'électricité, ajoutant une nouvelle couche de complexité à leur conversation déjà tendue. "Je connais ce qui est arrivé. Ta mère se faisait battre, et tu as tenté de l'aider en tuant ton père. Pour qu'elle ne souffre plus à cause de lui. Ça ne ressemble pas aux actions d'un homme cruel."
Une partie seulement de tout ça était vraie. Il avait effectivement tenté de sauver sa mère. Sa mère, mais uniquement, car c'était la seule personne qu'Alastor aimait réellement. Et même si c'était vrai qu'une minuscule partie de lui regrettait d'avoir assassiné des gens, une autre, bien plus importante, avait reconnu le goût de punir les gens pour leurs péchés.
"Ça suffit pour ce soir" Alastor se leva lentement de son fauteuil, ses yeux toujours rivés sur Lucifer avec une intensité presque hypnotique. Il se tenait droit et fier, son regard brûlant d'une détermination farouche alors qu'il se dressait face à son interlocuteur. Les ombres dansaient autour d'eux, soulignant le contraste entre la noirceur de la pièce et la lueur ardente qui brillait dans les yeux de Lucifer. Les joues de ce dernier étaient parsemées de petites rougeurs, créant un contraste saisissant avec sa peau pâle : il était à la fois malicieux et innocent, à la fois l'eau et le feu.

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