GUEULE DE BOIS

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Suite de l'histoire entre Woo Sik et Hyung-Sik...

Je n'ai pas vraiment bien dormi, mon patron dort dans ma chambre, il ne s'est pas encore réveillé.

Il est tout juste 11 heures du matin, je ne sais pas comment réagir.

Je ne sais pas s'il se souvient de la soirée d'hier ou plutôt de ce qu'il s'est passé très tôt ce matin.

La question que je me pose c'est pourquoi m'a t'il appelé ?

Il a sa femme, des amis...de la famille.

Cet homme est une énigme.

Il a dit qu'il ne l'aimait pas...

Je garde un fond d'espoir en moi.

Je prends mon petit déjeuner ensuite je me dirige vers ma salle de bain, elle n'est pas dans ma chambre mais au milieu de mon couloir, mon appartement est relativement grand et il y a de grands placards muraux.

Comme je n'ai pas l'intention de sortir, j'enfile un pantalon fluide et un sweat après ma douche.

Lorsque je retourne dans mon salon, mon patron est assis sur mon canapé, il semble endormi, je l'observe quelques instants... Il porte le pyjama que je lui ai laissé hier...

" Tu profites de la vue ?"

Il ouvre les yeux à ce moment-là, nos regards s'accrochent et je rougis violemment.

" Dé... désolé... Bonjour, vous avez bien dormi ?"

" Aussi bien qu'un homme qui a bu plus que de raison... j'ai mal au crâne..."

" Vous avez faim ? Je vais vous donner une aspirine..."

Je pars comme un diable dans ma cuisine, je cherche un Doliprane mais lorsque je sors de la pièce, il est face à moi...

Il est superbe, ses cheveux sont en bataille et j'ai une envie folle de les recoiffer, évidemment je me retiens, je baisse la tête, je ne sais pas quoi faire d'autre...

Lui... ici chez moi... même dans mes rêves les plus fous, je ne l'aurais jamais imaginé...

" Woosik... regarde moi..."

Je me fais violence et j'ose plonger mes yeux dans les siens...

" Je suis désolé...de t'avoir appelé, je n'avais pas l'intention de boire autant et je ne sais pas pourquoi, j'ai composé ton numéro..."

" Vous auriez pu appeler votre femme ?"

Il me fixe et soudain éclate de rire...

" Ma femme ? Sérieusement...!? Tu crois qu'elle serait venue ?"

Il rit encore plus...

" Je ne sais pas, Monsieur...je ne l'a connait pas... vous... vous êtes mariés... alors..."

" Alors... quoi ? Tu crois que parce que nous sommes mariés, qu'elle va accourir !? Hein !!?"

Il s'agace, s'énerve...

Je me sens perdu, fatigué aussi, le voir dans mon appartement fait remonter en moi des idées folles, comme le dit le proverbe : l'espoir fait vivre mais l'attente fait mourir...

Et j'espère toujours qu'il m'embrasse comme la dernière fois, qu'il caresse mon corps, que nous fassions l'amour même s'il n'est pas de ce côté là...

Je le guiderais, lui montrerais comment faire...

Nous apprendrons ensemble à découvrir nos corps, nos désirs...

NE M'OUBLIE PLUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant