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Chapitre V - Quand le bien triomphe

    J'étais rentrée en douce chez moi pour pas que mes parents m'entendent. Sinon j'aurais eu le droit au sermon de ma mère, Mia. Mon père lui, Stan Bailey, est très différent de ma mère. Il est comme mon meilleur ami. Si mon père m'avait trouvé à 5h30 du matin entrain de rentrer de ma soirée, il m'aurait offert une cigarette et m'aurait incité à lui raconter ce qui c'était passé. Mais il dormait et je n'allais certainement pas le déranger. Notre relation père-fille a toujours été fondé sur la confiance et la communication et c'est la plus belle des choses. Je m'accorde à dire que plus tard je serais comme lui avec mes enfants, que je reprendrais le même genre d'éducation qui m'a inculqué. Si j'ai des enfants.

    J'ai passé la journée qui à suivit la soirée dans mon lit. J'étais complètement crevée et je n'avais aucune motivation. Lizzy -fidèle à elle même- m'avait appelé. Elle ne savait pas que j'étais partie, d'ailleurs personne ne le savait vraiment, à part peut-être le couple du siècle, Ace et Raven.
     Lizzy avait absolument voulu que je revienne chez Jay, pour passer la journée avec le groupe, mais j'avais évidemment refusé prétextant que j'étais un peu malade. Mais je ne comptais pas me terrer longtemps, je ne voulais pas faire plaisir éternellement à Raven. Hier soir, et comme tant d'autres moments, elle avait encore cherché le conflit, cherché à me coincer, à me faire du mal. Et je ne comptais plus me laisser faire. De plus, je ne voulais pas lui offrir l'occasion de encore se moquer de moi, après la fuite tragique que j'avais offerte malgré moi.

    Le lendemain, j'étais donc entrain de me préparer pour aller au Brooklyn Bridge Park pour rejoindre le groupe. Tête haute et digne j'étais bien obligée, je me doutais bien que la vipère avait rependu son venin partout. A l'heure actuelle tout le monde devait  être au courant que je l'avais surpris avec Ace dans une chambre en plein ébat. Mais nuance, sa version de l'histoire devait être à des kilomètres de la mienne et ne m'était absolument pas favorable du tout. Comme me faire passer pour une psychopathe ou une voyeuse. C'est certain. Donc autant prendre les devants.

    J'écrivis un sms à Lizzy pour lui signaler que j'étais sortie du métro et que j'arrivais. Je marchais confiante, du moins c'est ce que j'essayais de faire paraître, même si une boule d'anxiété se formait dans mon ventre. J'arrivai enfin sur le lieu, le petit groupe était là, Lizzy auprès de Axel, John discutant avec Dan et une autre fille, et évidemment Jay assis au côté de Ace, avec son corbeau posté à son épaule, Raven.

    - Miss je m'éclipse en pleine nuit sans donner de nouvelle nous honore de sa présence ! Lança Jay, croyant dur comme fer que sa blague fut drôle.

    - Et oui, profite en. Je répondis sur le même ton.

    J'ignorai complètement et volontaire Ace, comme si il m'étais indifférent. Mais lui, ne me lâcha pas du regard, attendant presque que je daigne lui lancer un coup d'œil. Lizzy m'ayant repérée, se précipita pour me coller un baiser sur la joue puis me sourie complice, sourire je lui rendus également.

    Je savais et elle savait.

    - Dis-donc ce que tu es sexy toi. Fit Lizzy en grognant.

    Il est vrai que j'avais fait un effort vestimentaire, choisissant une robe bleu ciel légère, resserrée au buste comme un corset.

    - C'est vrai ça, t'es mega canon Miss. Surenchéris Jay.

    Ace lança un regard mauvais à Jay, qui haussa les épaules l'air innocent.

    - N'abusez pas non plus, ça ne va même pas à sa morphologie. Intervenu Raven, et évidemment je l'attendais au tournant.

    - Dis moi Raven, pour quelqu'un qui se vante toutes les minutes d'avoir un corps sculpté par les mains de Dieu, il n'a pas eu le compas dans l'œil.