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vous êtiez nouveau/ nouvelle dans la ville.
vous aviez enfin pris votre envole, bye bye papa maman et le chat.
bienvenue dans la cour des grands.
vous vous êtiez présenté à l'examen d'entrée d'une super université qui comportait de nombreuses opportunités pour vous et - ô joie, ô bonheur - vous aviez été accepté. vous faisiez des études de médecine sportive.
mais évidemment, la vie n'est pas un conte de fées, n'est ce pas ? il y a toujours quelqu'un qui gâche tout.
et ce quelqu'un, c'est scott.
châtain, ténébreux, surnommé le "roi" de l'université, tout ce que vous détestez. et puis, pour ne pas en rajouter, il est le capitaine de l'équipe de hockey. car, au canada, on ne fait pas de la natation !
vous deviez faire un stage de milieu/ fin d'année qui sera noté et cette note sera, ensuite, très importante pour la suite de votre parcours professionnel. malheureusement, le karma existe.
vous avez été assigné "infirmier/ère de l'équipe de Hockey Canada Olympique".
le pire stage, de votre point de vu. vous n'aviez pas envie de devoir confronter scott et tout sa bande de connards terriblement beaux et attirants, comparés aux furies agglutinés en permanence à eux, que ce soit dans les couloirs, pendant les cours, ou dans les gradins.
c'est cliché, mais c'est malheureusement la vérité : il n'y a que des filles, peinturlurées des pieds à la tête. que dis je ? il y a TOUTES les filles du campus.
c'était le premier jour de votre stage et, ô malheur, le réel infirmier des joueurs est parti en colombie alors qu'il devait vous former.
vous vous retrouvez donc seule face à cette bande de balourds incapables et dégoulinant après leur séance habituelle.
ce jour là, vous deviez les masser et s'assurer que tout marchait correctement.
ils y avaient donc vingt garçons plus beaux que jamais, carrés d'épaules, une fine barbe recouvrant leurs mentons, qui attendaient de se faire masser.
heureusement, un prof les disperça sur diverses tables et quelques autres médecins se joignirent à l'atelier massage. vous n'alliez pas tous les masser tout/e seul/e, quand même !
et puis vous vous approchez de la table dont vous devez vous occuper.
