𝘐𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘪𝘳𝘦 𝘤𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦𝘮𝘢𝘳. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘢 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘳é𝘥𝘦𝘮𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯.
En Russie, s'appeler Romanowski n'est pas forcement une bonne chose. Du moins pour Enna.
Ce qu'elle ignore, c'est que son nom...
« On peut tenter de fuir les responsabilités, mais elles nous rattrapent toujours, nous forçant à affronter la réalité de nos choix. »
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☾ ALENA ROMANOWSKI — 2024 ⎮ Krasnodar, Russie
Plus tard dans la journée, après avoir pris un moment pour me préparer mentalement à rencontrer ce fameux Levi, je descendis dans le salon où mon père m'attendait.
Les escaliers en bois poli grinçaient légèrement sous mes pas, mais je m'efforçais de rester silencieuse pour écouter la conversation qui se déroulait dans le salon.
La voix grave de mon père s'éleva, trahissant sa préoccupation.
— Levi, je tiens à vous prévenir. Ma fille, Alena, peut être ingérable, capricieuse. Elle peut se montrer... difficile.
La réponse de Levi ne se fit pas attendre, et elle fut directe, presque cinglante.
— Ce n'est pas une gamine qui va m'emm... pardon, m'embêter, Monsieur Romanowski. Je suis là pour effectuer mon travail, et je sais comment gérer les personnalités difficiles. Elle sera en sécurité, c'est tout ce qui compte.
Ces mots me firent bouillir de colère. Ce n'est pas une gamine qui va m'emm... pardon, m'embêter. C'était une provocation délibérée de la part de Levi, et il semblait que je n'étais pas la seule à avoir un tempérament difficile.
Je m'avançai vers le salon, mon visage affichant un sourire ironique. Alors, c'est donc moi la gamine ? Il croyait qu'il allait me manquer de respect comme ça ? Que le meilleur gagne.
Mon père a eu l'air surpris quand je suis arrivée soudainement. Levi, lui, s'est retourné vers moi doucement, avec un petit sourire comme s'il savait que j'allais venir.
— Alena, je te présente Levi Voronin, ton nouveau garde du corps, dit-il en désignant un homme grand et athlétique qui se tenait à côté de lui.
Je m'arrêtai à côté de mon père et de Levi, les bras croisés, prête à ne pas me laisser déstabiliser. Levi était tellement grand que je devais lever la tête pour le regarder.
Je jetai un coup d'œil à Levi et je fus momentanément surprise. Ses bras étaient couverts de tatouages, des doigts jusqu'aux épaules, ce qui lui donnait un aspect à la fois un peu sauvage et fascinant.
Bordel de merde, il était magnifique.
Rien à voir avec les vieux briscards qui entouraient d'habitude mon père. Levi semblait tout droit sorti d'un magazine de mode, avec sa mâchoire carrée, ses cheveux soigneusement coiffés en arrière et ses yeux noirs perçants qui semblaient pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert. Il portait une veste en cuir noire qui épousait parfaitement ses épaules musclées et un pantalon sombre qui complétait son allure de bad boy.
