𝘐𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘪𝘳𝘦 𝘤𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦𝘮𝘢𝘳. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘢 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘳é𝘥𝘦𝘮𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯.
En Russie, s'appeler Romanowski n'est pas forcement une bonne chose. Du moins pour Enna.
Ce qu'elle ignore, c'est que son nom...
« Rien n'est plus déstabilisant que de remettre en question l'évidence. »
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☾ ALENA ROMANOWSKI — 2024 ⎮ Krasnodar, Russie
Le lendemain matin se leva dans une ambiance chargée d'incertitude et de précautions. La nuit avait été courte, troublée par des pensées tourbillonnantes et des cauchemars intermittents. Pourtant, la lumière du jour semblait apporter un certain réconfort, un espoir teinté de détermination.
Alors que je tentais de rassembler mes pensées sous la douce lumière matinale, Levi entra dans la chambre d'un pas assuré. Son expression sérieuse et attentive tranchait avec le calme du matin.
— Debout, Enna. Il est temps de s'entraîner.
Moi, grognant et me blottissant sous les couvertures :
— C'est encore trop tôt, Levi. Tu sais que je ne suis pas du matin.
Levi, attrapant fermement les draps et les retirant d'un geste rapide :
— Les affaires de la mafia ne connaissent pas d'heure, et ta sécurité ne peut pas te permettre de dormir.
J'étais forcée de me lever, me frottant les yeux endormis tout en jetant un regard irrité à Levi.
— Et pourquoi devrais-je m'entraîner maintenant ? Les autres mafias ne vont pas s'attaquer à moi dans mon sommeil.
— Les attaques ne préviennent pas. Tu dois être prête à tout moment.
J'enfile un pantalon de survêtement et un débardeur, et on se dirige vers la salle d'entraînement. Levi était un expert en arts martiaux, et je devais avouer qu'il était impressionnant dans ses mouvements.
— Comment comptes-tu te défendre si je ne suis pas là pour te protéger ?
— Mon père ne t'a pas engagé pour rien, tu es là pour faire le sale boulot à ma place.
Levi arqua un sourcil, son visage exprimant un mélange de surprise et d'amusement.
— Toujours aussi directe. Mais sérieusement, imagine un instant que je ne sois pas dans les parages. Comment t'en sortiras-tu ?
— Eh bien, je ferais probablement appel à ma persuasion charmante pour convaincre l'assaillant de changer de carrière et devenir mon garde du corps.
Levi leva les yeux au ciel, mais je pouvais voir une lueur amusée dans son regard sérieux.
— Tu es pleine d'assurance, Enna. Mais parfois, l'assurance seule ne suffit pas dans ce monde.
Sa voix, habituellement teintée de froideur, portait maintenant une pointe d'implication. Je hochai la tête, reconnaissant l'importance de cette formation, même si la dynamique entre nous restait marquée par la provocation.
