CHAPITRE 14

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« Lorsque les règles sont brisées, la bataille intérieure commence. »

☾ LEVI VORONIN— 2024 ⎮ Krasnodar, Russie

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☾ LEVI VORONIN
— 2024 ⎮ Krasnodar, Russie

La nuit était déjà bien avancée lorsque la réunion avec le père d'Enna s'est achevée. Les détails importants discutés, les plans élaborés, mais une atmosphère tendue persistait. Mon rôle de garde du corps exigeait une vigilance constante, même au sein de cette demeure familière.

Je faisais attention à chaque geste, pesant mes mots avant de parler. La conversation avait duré des heures, et je me sentais épuisé. Il était déjà deux heures du matin, les aiguilles de la montre n'arrêtaient pas de tourner.

En entrant dans ma chambre, tout semblait paisible, mais mon esprit s'emballait. Je me sentais tiraillé entre ma loyauté envers mon patron et mon inquiétude grandissante pour Enna. C'était comme si mes émotions s'entremêlaient avec mon travail, une sensation étrange, car d'habitude, je sais mettre mes sentiments de côté quand je suis au boulot.

Les détails de la réunion tournaient en boucle dans mon esprit. Les accords, les compromis, les tensions. Son père aurait sans doute des attentes élevées, et ma tâche serait de les surpasser. Dans cet instant de solitude, je me questionnais sur la véritable nature de mes sentiments envers Enna. Une connexion indéniable semblait s'être tissée, mais resterait-elle dans les limites professionnelles ?

Quand j'entrai dans ma chambre, l'obscurité régnait. La lumière de la lune éclairait à peine l'espace. Je semblais plongé dans mes propres pensées, éclairé par une lueur mystérieuse. Mes yeux analysèrent chaque détail, cherchant des signes d'inquiétude ou de réflexion.

Comme si les forces surnaturelles avaient répondu à mes pensées, Enna fait son entrée dans ma chambre. Je l'observe attentivement. Son débardeur laisse entrevoir ses mamelons, son short est si court qu'il suscite la provocation, chaque parcelle de son corps semble évoquer la sensualité. En plus de sa beauté physique, elle dégage également une impression de courage. Je ne l'ai jamais vue pleurer depuis que je suis ici.

— Levi, dit-elle en levant les yeux vers moi. Son regard portait une lueur de curiosité et peut-être d'inquiétude. Cette dynamique étrange entre nous persistait, une toile tissée de mystères et d'émotions.

Quand elle a proposé de dormir dans mon lit, deux voix se sont affrontées dans ma tête. D'un côté, il y avait celle qui se concentrait sur mon travail et qui rejetait cette idée. De l'autre, une part de moi, plus désireuse et confuse, était tout aussi présente. J'ai répondu sans réfléchir, élevant un mur entre nous, comme si je voulais protéger ce que nous avions.

— Tu crois que je ressemble à un psy ? Dégage ! ma voix trahissait l'irritation et la fatigue accumulées. Mais elle ne partit pas, laissant flotter une question implicite dans l'air.

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