𝘐𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘪𝘳𝘦 𝘤𝘢𝘶𝘤𝘩𝘦𝘮𝘢𝘳. 𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘢 𝘥𝘦𝘳𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘳é𝘥𝘦𝘮𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯.
En Russie, s'appeler Romanowski n'est pas forcement une bonne chose. Du moins pour Enna.
Ce qu'elle ignore, c'est que son nom...
« Détester quelqu'un n'empêche pas le feu du désir de brûler, transformant la colère en une passion inattendue et troublante. »
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
☾ ALENA ROMANOWSKI — 2024 ⎮ Krasnodar, Russie
Le lendemain matin, je me réveillai avec un léger poids dans le cœur. La réprimande de mon père et la réaction sérieuse de Levi semblaient encore peser sur moi. Je me dirigeai vers la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner, espérant que la journée serait meilleure que la précédente.
En croisant Levi dans la cuisine, je remarquai immédiatement qu'il était différent. Son expression était plus distante que d'habitude, et il paraissait éviter mon regard. Mon cœur se serra à cette vue.
Il semblait clair que Levi voulait mettre de la distance entre nous, et je devais admettre que c'était peut-être le meilleur choix. Je décidai de briser le silence pesant.
— Levi, commençai-je, je... je pense qu'il serait préférable de mettre les choses à plat. Hier soir, c'était une erreur, nous le savons tous les deux.
Il me coupa net.
— Crois-moi, Enna, la dernière chose que je veux, c'est m'attarder sur ce qui s'est passé entre nous.
Sa voix était ferme, presque glaciale. J'eus l'impression qu'il venait de tracer une ligne entre nous, une frontière que je ne pouvais pas franchir.
Je baissai les yeux, incapable de supporter son regard distant.
— Je comprends.
Il quitta la pièce, me laissant seule avec mes pensées confuses et mes sentiments enchevêtrés. Il était clair que nous ne pouvions pas continuer comme ça, mais il était difficile d'ignorer la douleur qui s'insinuait dans mon cœur.
Après le petit-déjeuner, je me décidai à affronter la situation. Je trouvai Levi dans le salon, assis sur le canapé, l'air plongé dans ses pensées.
— Levi, l'appelai-je doucement, m'asseyant à côté de lui.
Il tourna légèrement la tête vers moi, mais son regard demeurait lointain.
— Oui, Enna.
Je pris une profonde inspiration, me préparant à exprimer ce que je ressentais.
— Je... je sais que nous avons commis des erreurs, avec nos taquineries et tout ça. Je suis désolée si j'ai créé des problèmes pour toi.
Levi me fixa du regard, son expression froide et déterminée.
— Tout ça, Enna, c'est une erreur. Nous deux, ça ne peut pas fonctionner. L'autre fois. C'était juste du sexe. Rien de plus. Alors ne va pas t'imaginer quoi que ce soit entre nous. On ne forme pas un couple ou n'importe quoi d'autre qui pourrait y ressembler.
