CHAPITRE 18

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« Se relever après chaque chute est la véritable essence de la force intérieure. »

☾ ALENA ROMANOWSKI— 2024 ⎮ Krasnodar, Russie

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☾ ALENA ROMANOWSKI
— 2024 ⎮ Krasnodar, Russie

Le lendemain matin, je m'éveillai avec une migraine lancinante. La pièce tournait légèrement autour de moi, et je me sentais épuisée tant physiquement qu'émotionnellement. Lorsque j'ouvris les yeux, je réalisai que j'étais seule dans la chambre. Le silence de la maison me rappela la dispute avec Levi et la soirée tumultueuse qui avait suivi. Je pris mon téléphone pour vérifier l'heure. Il était déjà tard dans la matinée.

Je m'extirpe difficilement de mon lit, prenant quelques instants pour rassembler mes pensées. La nuit précédente avait été éprouvante, et les émotions tumultueuses m'avaient laissée complètement épuisée. Je pris une douche pour me rafraîchir. L'eau chaude ruisselait sur ma peau, apportant un soulagement bienvenu à ma migraine persistante. Les gouttes d'eau tombaient doucement, formant un rideau d'intimité dans la salle de bain. Je cherchais la tranquillité en ce moment, essayant d'apaiser les tourments de mon esprit.

J'attrapai mon gel douche à la nectarine, mon préféré, et la délicieuse fragrance fruitée envahit l'air de la salle de bain. L'odeur sucrée me rappela des souvenirs d'été, de jours ensoleillés et d'insouciance.

Alors que je massais lentement le gel douche sur ma peau, j'essayais de mettre de l'ordre dans mes pensées. La situation avec Levi était devenue bien trop compliquée, bien trop rapidement. Nous avions été emportés par nos émotions, nos provocations mutuelles, et maintenant, nous étions pris dans un tourbillon de confusion et de ressentiment.

L'eau chaude qui coulait sur moi avait un effet apaisant, mais je savais que la vraie résolution de nos problèmes ne viendrait pas d'une simple douche.

Lorsque je franchis la porte de la cuisine, je fus surprise de tomber sur Levi, assis à la table, une cigarette à la main. Il avait une expression fatiguée, comme s'il n'avait pas bien dormi non plus. Il ne me regarda pas immédiatement, concentré sur la fumée de sa cigarette. L'odeur âcre du tabac emplissait la pièce, créant un contraste marqué avec l'arôme fruité de ma douche. Son visage, habituellement impassible, portait les stigmates de la nuit précédente. Je pouvais voir la fatigue dans ses yeux, miroirs troubles de notre confrontation.

Je restai un instant à le contempler, observant chaque détail de son expression, les tensions autour de ses yeux, les ombres de doutes qui passaient fugitivement sur son visage. J'étais perdue dans mes pensées, essayant de trouver les mots justes pour briser le silence. À ma vue, il écrasa rapidement la cigarette dans le cendrier et se leva.

— Enna, dit-il d'une voix hésitante, comme s'il ne savait pas comment aborder la situation.

Je le regardai froidement, ne sachant pas vraiment comment réagir après la nuit agitée que nous avions passée. Mon désir de le snober persistait, et je me contentai de lui adresser un léger signe de tête avant de me diriger vers la cafetière pour me servir une tasse de café.

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