CHAPITRE 38

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« La mort d'un parent est un adieu que l'on n'est jamais vraiment prêt à dire. »

☾ ALENA ROMANOWSKI— 2024 ⎮ Moscou, Russie

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☾ ALENA ROMANOWSKI
— 2024 ⎮ Moscou, Russie

Deux longs jours s'étaient écoulés depuis que j'étais prisonnière dans cette pièce sombre, privée de repères temporels, de nourriture et d'eau. Ma faim et ma soif étaient devenues insupportables, mais ma détermination à ne pas céder demeurait intacte.

Soudain, la porte de ma cellule s'ouvrit brutalement, laissant entrer le chef impitoyable des Dark Serpents. Il tenait un plateau de nourriture dans une main, semblant prêt à me forcer à manger. Mais il sous-estimait ma détermination.

Il posa le plateau devant moi et me lança un regard froid.

— Mange, petite princesse. C'est tout ce que tu auras si tu ne coopères pas.

Je le regardai avec un mépris mêlé de défi.

— Vous croyez que vous pouvez me briser en me privant de nourriture ? Vous me sous-estimez, comme votre organisation sous-estime la mafia Romanowski.

D'un geste brusque, il m'attrapa par le col et me força à me pencher vers le plateau.

— Mange, ou je te ferai regretter de l'avoir refusé.

Je pris une gorgée d'eau pour apaiser ma soif, mais je refusai catégoriquement de toucher à la nourriture. La rage monta en lui, et il me lâcha brusquement. C'est alors que je pris une décision audacieuse.

Je crachai délibérément sur la nourriture devant moi, le regardant droit dans les yeux.

— Vous pensez que vous pouvez me briser, mais vous n'y arriverez pas. Je ne vous donnerai rien.

La fureur déforma son visage, et il me saisit à nouveau, cette fois-ci en me serrant la gorge. La pression sur ma trachée était douloureuse, mais je me refusais à montrer la moindre peur.

Alors, avec tout le mépris que je pouvais rassembler, je crachai au visage du chef des Dark Serpents. Sa surprise momentanée me donna l'opportunité de me dégager de son emprise. Je toussai et reprenais mon souffle, enragée, mais fière de ma provocation.

Le chef me lança un regard furieux, essuyant mon crachat de son visage. Il sortit en claquant violemment la porte derrière lui.

Bien que ma situation demeure désespérée, je savais que chaque acte de résistance me rapprochait de ma liberté. Je devais continuer à lutter, à résister, et à chercher une opportunité de m'échapper de cet endroit sombre et terrifiant. Mon esprit restait inébranlable, déterminé à retrouver Levi et à rentrer chez moi, quoi qu'il en coûte.

Je continuai à attendre, retenant ma respiration à chaque bruit, chaque pas, espérant secrètement que ce serait mon garde du corps qui reviendrait pour me sauver. Mais les heures passèrent sans aucun signe de lui. J'étais seule, enfermée, dans une situation de plus en plus désespérée.

STAY WITH ME | en réécriture Où les histoires vivent. Découvrez maintenant