MHY : Luminara - Chapitre 1

14 2 0
                                    

Un grand merci à tous nos lecteurs ! Votre enthousiasme nous a inspirés et motivés à concevoir, écrire et publier ce chapitre ! ❤️

Ce chapitre spécial et canonique sera en cinq parties, il ne se passe pas en même temps que la trame actuelle de publication (Chapitre : Indices et sens cachés). Vous le découvrirez sûrement plus tard.

--------------

Début du récit

Voici maintenant deux années que j'ai passé à infiltrer l'organisation criminelle Azplent, une entité qui n'a pas hésité à défier l'autorité de Kurokafu par le passé. Aujourd'hui, le moment est venu pour moi de quitter ces sombres couloirs.

Je suis un Luminara, un éclaireur parmi les ombres. Mon nom n'a pas d'importance, car dans notre monde clandestin, les noms sont des luxes que nous ne pouvons nous permettre.

Pendant ces deux années d'infiltration, j'ai gravi les échelons avec habileté. J'ai été perçu comme le pilier du groupe, celui sur qui l'on pouvait compter en toute circonstance. Sous ma couverture, j'ai endossé le rôle de mentor pour les nouvelles recrues, guidant leur formation et facilitant leur intégration au sein de l'organisation. Ironiquement, j'ai également été chargé de traquer et de punir les traîtres, une tâche qui résonnait d'une ironie amère compte tenu de ma véritable allégeance.

J'étais devenu le gardien de la morale, érigeant des principes que moi-même je n'ai pas respectés. La loyauté, un concept que j'étais censé défendre, est devenue une ombre fugace dans mon esprit tourmenté par la dualité de mon existence.

La raison de mon départ est un mail que j'ai reçu qui m'indiquait que ma mission était terminée. Un autre Luminara est même venu me prévenir que je devais rentrer faire mon rapport.

Demain dès l'aube, je quitterai l'organisation, comme si je n'avais jamais existé, comme si mes pas n'avaient jamais foulé ces terres. Ma conscience ne cesse de me demander si j'ai des remords. Mais je n'en ai aucun. Je fais juste ce que j'ai à faire.

Dans l'obscurité glaciale de la nuit, j'attends dans une ruelle sombre, dissimulé aux yeux du monde.

L'aube commençait à peine à se faire sentir, qu'une voiture s'arrête devant moi. Le moteur ronronne doucement, lorsqu'un homme en sort du véhicule.

« Vous avez des affaires à ranger ? »

« Je n'en ai aucune. » lui dis-je. Nous rentrons alors dans la voiture et partons en direction du repaire principal de Kurokafu.

Le Caméléon qui me conduisait n'est pas du tout bavard, ce qui me laisse l'opportunité de récupérer mes nuits, car je n'ai pas fermé l'œil depuis maintenant deux jours.

Après un sommeil long mais trop court, il me tire doucement de mon repos pour m'annoncer notre arrivée.

Les paupières lourdes, je peine à m'habituer à la lumière éclatante du midi qui filtre à travers les vitres de la voiture. Alors que le véhicule s'engage dans un tunnel obscur, nous semblons nous enfoncer dans les entrailles de la montagne, loin de toute civilisation.

La transition est abrupte : la lumière naturelle laisse place à un éclairage artificiel qui baigne le tunnel dans une lueur froide et impersonnelle. À mesure que nous avançons, d'autres passages se révèlent, entremêlant l'espace dans une complexité qui rappelle un labyrinthe, une toile d'araignée urbaine tissée dans les profondeurs de la terre.

Je m'étonne de la familiarité avec laquelle le Caméléon navigue à travers ce dédale de tunnels. Chaque courbe, chaque intersection semble inscrite dans sa mémoire, comme si cet enchevêtrement souterrain était sa seconde nature. Au fil de notre progression, des gardes se matérialisent, émergeant des ombres à intervalles réguliers. À chaque contrôle, nos identités sont scrupuleusement vérifiées, marquant notre avancée par des haltes fréquentes.

Minami no hanashi : YumeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant