Chapitre 18

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Henri : Tout s'est bien passé Clara ?

Je venais de rentrer chez moi, raccompagner par Anthony. Je ne voulais qu'une chose, monter dans ma chambre.

Clara : Oui oui.. Aïe j'ai un peu mal à la tête. Je vais me reposer..

Victor : Mais tu n'as même pas manger !

Clara : Je viendrai pour le thé.

Je monta dans ma chambre est m'enferma, j'avais essayé au mieux de cacher mon nez qui coulait et mes larmes.
Je me jeta sur mon lit, mes larmes n'arrêtaient pas de couler, je repensais à chaque moment avec lui, à 'a déception de le voir au bout de ces escaliers, ayant dormi avec une autre femme, l'ayant fait avec une ou plusieurs autres femmes, il est vrai, le passé ne me regarde pas, mais Delacroix n'était pas du passé.. Quand je pensais à lui, chaque jour il ne pensait qu'à elle.
Quand j'étais avec lui, il ne pensait qu'à elle.
Quand je le cherchais, il était avec elle.
Quand je rêvais de lui, il était avec elle..



Après 1h que de pleurs, je m'étais assoupie environ 4h.
Je ne voulais pas sortir, il était maintenant 19h58.
Je n'avais toujours pas faim..
À chaque fois que je fermais les yeux je ne voyais à ces marches. Et à chaque fois que je les ouvraient, ils me faisaient voir le néant..
Le jour était devenu presque le crépuscule.
Je voulais sortir finalement, je ne voulais pas rester là alors qu'il devait encore la.. oui bon je sais plus le mot qu'à employé Anthony.
Je sortis en cachette de chez moi.
Arrivant devant la demeure de Bridgerton, mes larmes se mirent automatiquement à pleurer d'elles mêmes. Je ne venais même pas voir Bénédict..

Je passa par le côté secret qu'Eloise m'avait montré la semaine dernière.
Elle était là, devant moi, la soeur de Bénédict, assise sur la balançoire..

Eloïse : Clara ?

J'essaya de m'avancer mais mon corps ne fis que deux petits pas.

Eloïse : Ça va Clara ? Viens à côté de moi, dit elle en tapotant le siège de l'autre balançoire..

Je fis quelques petits pas encore, je n'étais même pas à son niveau que mes jambes tombèrent, Eloïse se précipita vers moi. Les larmes ne s'arrêtent plus.

Eloïse : Clara ! dit elle en courant vers moi.

Assise à côté de moi sur le sol, elle prit ma tête dans ces mains et me regarda.

Eloïse : Qui y a t-il ? Pourquoi pleures-tu ??

Je baissa la tête, et mes sanglots s'accélèrent.
Eloïse me prit dans ces bras. Après quelques instants je décida de lui dire.

Clara : Ce- Ce matin, j'étais partie chez Siena..Et et ju faispr dum mais jfozbs..

Eloïse : Clara, je ne comprends pas. Venez avec moi.

Je la suivis, elle m'amena discrètement dans les cuisines.

Eloïse : Tiens bois un peu.

?? : J'ai entendu du bruit !

Clara : Oh non..

Anthony : Bouh ! Oh euh.. pardonnez-moi.

Eloïse : Que tu peux être stupide, pars maintenant.

Anthony : Je ne partirai pas tant que Miss Smith ne m'aura pas dit ce qu'il s'est passé ce matin.

Eloïse : Comment es-tu au courant-

Anthony : Long histoire. Clara comment-allez vous ?

Clara : Un peu mieux.. j'avais toujours le nez rouge ainsi que les yeux, mais ça va aller, j'étais avec Éloïse..

Anthony : Si vous ne voulez pas nous expliquer c'est n'est rien, nous pouvons juste sortir aussi.

J'hocha la tête en guise de oui.

Eloïse : Où veux-tu aller ? N'importe où !

Clara : Il y a un glacier pas loin ?

Anthony : Oui ! Bonne idée.

Nous partions encore discrètement des cuisines pour sortir acheter des glaces.


Anthony : Bonjour, je vais vous prendre 3 glaces, une fraise et vanille, une chocolat et framboise et la dernière vanille et caramel.

Anthony nous apporta nos glaces et nous nous installions sur le haut d'un pont.

Clara : Ce matin, j'étais partie chez Siena, pour faire un essai d'un duo de piano français et chant. Nous avions commencé nos test et ça marchait un peu, elle m'a dit qu'elle vivait avec une autre femme qui était une bonne amie à elle, et qu'elle était française. J'avais entendu des pas descendre, et deux personnes nous félicitèrent, mais quand je me retourna, je vis Bénedict, dans une tenue.. voilà, avec Madame Delacroix.

Eloïse : Madame Delacroix ? La couturière tu veux dire !

Clara : Oui..

Anthony : Quel enfoiré !

Clara : Je ne sais pas si ça veut dire que le mariage est annulé ou je ne sais pas, je veux juste ne pas y penser.. Grâce à vous j'ai pu me sortir un peu ça de la tête..

Anthony : Viens dormir à la maison, tu as dû passer une mauvaise journée chez toi, mais ne t'en fais pas, je ferai tout pour que tu ne le croise pas.

Clara : Il faut demander à votre mère ainsi qu'à Oncle Henri s'il est d'accord.

Eloïse : Alors allons y. Anthony va demande à maman.

Anthony : J'y vais.


Je rentra par la porte de derrière. J'entendis sonner à la porte d'entrée.

Henri : J'y vais, il s'arrêta en me voyant, ça va ma chérie ? Tu veux ouvrir la porte ou j'y vais ?

Clara : Oui ça va merci, non tu peux y aller.

Henri : D'accord. Il y a des cookies si tu veux sur la table.

Clara : Merci..

Il me sourit et parta vers la porte.

Henri : Eloïse Bridgerton !

Eloïse : Bonjour Monsieur ! Je voulais savoir si vous accepteriez de laisser Clara dormir à la maison.

Henri : Quand ça ?

Eloïse : Euh.. Maintenant..?

Henri : Hum eh bien Violent est-elle-

Eloïse : Mère est absolument ravie !

Clara : J'arrive de suite alors !

Je prépara un sac vite fait et fila chez eux avec Éloïse.

Anthony avait tout fait pour que je ne vois pas Bénédict.
J'avais passé une très bonne soirée ! J'ai adoré.

Clara : Tu sais Eloïse, je croyais vraiment qu'il pouvait peu être avoir un peu d'amour, mais non, je pensais à lui, il en voyait une autre dans mon dos..

Eloïse : Je ne pensais pas qu'il était aussi débile comme ça !

Ces mots me fis rire.

Eloïse : Je suis contente que tu rigoles !

Clara : Évidemment avec toi !

Nous bavardons un peu et partons nous coucher.

Je te hais - BénédictOù les histoires vivent. Découvrez maintenant