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La sonnette rententit à travers tout l'appartement et le jeune joueur de Football soupira bruyamment. Cela devait encore être le fleuriste qui venait lui ramener des centaines de roses comme il le faisait déjà depuis plusieurs jours.

Il se leva tant bien que mal de son canapé, lança la télécommande sur la table basse et marcha vers la porte blanche en traînant des pieds.

— me font chier avec leurs roses, p*tain. J'ai vraiment une gueule à aimer ça ? Il râla en ouvrant la porte qui s'ouvra sur une jeune femme à sa plus grande surprise.

La fleuriste lui offra un petit sourire timide, les joues rougies et kaiser demanda :

— où est le vieux de d'habitude ?

— le vieux de d'habitude est mon père. Il a plusieurs commandes alors il m'a demandé de me charger de la tienne. Elle répondit en lui offrant la fiche à signer et un petit stylo rose.

Mais Kaiser préférait fixer la jeune fleuriste plutôt que prendre le stylo, ce qui la gêna fortement.

— j'ai quelque chose sur le visage ? Elle demanda en secouant le stylo devant le visage de l'homme aux cheveux blonds.

Il secoua la tête doucement avant de répondre :

— non, tu ressembles juste à une fille que j'ai connu plus jeune. Et arrête de bouger ce p*tain de style devant ma gueule. Il grogna en le lui arrachant des mains.

Une fois la feuille signée et les fleurs misent dans l'appartement de Kaiser, il alla à la porte pour la remercier, plutôt, c'était un prétexte pour revoir son visage encore une fois mais la jeune femme était déjà partie sans même prendre la peine de le saluer et lui dire de prendre soin des fleurs, comme le fait toujours son père.

Kaiser était agacé au plus haut degrés. Depuis plusieurs semaines, il ne voyait que du rose et du rouge, et ces fleurs commençait vraiment à l'énerver. Surtout qu'il n'est pas si proche que ça de toutes ses fans.

Tout ce qu'il veut, c'est pouvoir jouer au football en paix et devenir le meilleur joueur du monde, pas recevoir des centaines de roses chaque jour. Tout ça à cause de son foutu tatouage.

Il balança un regard dans son salon qui ressemble maintenant pour lui à un jardin botanique mais il fût interpellé par une petit fleur blanche qui se trouvait là, seule, au beau milieu de toutes ces roses. Il s'approcha d'elle et caressa doucement ses pétales par peur de la casser. Ce n'était pas une rose mais il ne savait pas qu'elle fleur s'était. Il l'a pris et pu voir qu'une carte rose y était accrochée et il y était noté :

“ prends bien soin de ma fleur chérie, Michael kaiser.”

Ses yeux s'ouvrirent en grand comme s'il avait vu un esprit passé devant lui. il laissa tomber la fleur par terre.

Il sortit de chez lui et courra jusqu'à la boutique le plus rapidement.

Il se sentit bête de ne pas l'avoir reconnu alors que son visage lui rappelait quelqu'un.

Comment n'avait-il pas pu reconnaître ses longs cheveux roux alors qu'il avait tant adoré les tresser il y a quelques années en arrière ?

Comment n'avait-il pas pu reconnaître ses tâches de rousseur alors qu'il passait son temps à essayer de les compter chaque fois qu'elle s'endormait à la bibliothèque à côté de lui ?

Comment n'avait-il pas pu reconnaître ses yeux noisette alors qu'il avait aimé son reflet pour la première fois grâce à eux ?

Comment n'avait-il pas pu la reconnaître tout simplement ?

🎐 | gardéniaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant