DESPERADO

𝟣𝟨. 𝒞𝒶𝓁𝒶𝓂𝒾𝓉𝓎 𝒥𝒶𝓃𝑒

16. Calamity Jane

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(Trigger Warning /SA).

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Le domaine sur lequel a été construit le parcours de golf est grandiose. Il doit faire au moins plusieurs hectares.

Je n'avais pas vu tout ce paysage en arrivant tout à l'heure mais là, la vue me coupe le souffle. J'aperçois même un petit lac au loin. Il doivent tondre au moins chaque jour pour que la pelouse soit aussi nette, il n'y a même pas un petit brin d'herbe qui déborde.

La silhouette de Léon apparaît dans mon champ de vision, iI se dirige lui aussi vers le reste du groupe qui inaugure le terrain.

Ce dernier me sourit légèrement quand il me voit arriver vers lui. Une paire de lunettes retient ses cheveux qui tombent habituellement sur son front. Je comprends mieux pourquoi Felix l'apprécie, c'est vrai qu'il est beau et athlétique et un peu drôle.

Un peu.

Je devrais peut-être essayer de me renseigner sur lui pour donner un coup de pouce au blond. À moins que ce ne soit pas vraiment la meilleure des solutions. Non, je ne devrais peut-être pas m'en mêler.

Il se connaissent depuis longtemps si il avait dû se passer quelque chose ce serait déjà fait non ?

— Tu sais où est Adrian ? me demande soudain le roux.

— Ou.. N-non.

Pourquoi est-ce que je bégaye comme ça.

Mais pourquoi me pose-t-il cette question aussi ? Si il nous a vu dans les vestiaires tout à l'heure on est clairement dans la merde. Au dernière nouvelle votre alliance doit rester top secrète.

— Panique pas c'était juste une question.

— Je sais et j'ai absolument pas paniqué.

Ses yeux verts m'analysent sérieusement, je suis un peu déstabilisée sur le coup même si je ne lui montre pas.

— Et moi je sais que tu sais où est Adrian.

— Mais non ! je m'indigne faussement.

— Mais si, il surenchérit sûr de lui.

Je soupire de frustration.

Sous son air froid et taciturne, il est aussi chiant que chiant que son acolyte.

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que ce Leo en sait beaucoup plus que je ne le pense à mon sujet. J'en viens même à penser que Adrian lui a parlé de moi à ce stade. Et ça ne me plaît pas particulièrement, on sait très bien ce que se disent les garçons entre eux...

En parlant de lui, ce dernier se montre soudain sur notre chemin. Il à l'air de quelqu'un qui vient de se réveiller d'une sieste vu la taille réduite qu'on ses yeux et sa touffe un peu décoiffée.

Il s'est vraiment endormi.

— Tu te cachais où encore toi ?

— J'étais... aux toilettes.

J'ai sorti la même excuse à Felicity tout à l'heure.

— Bien sur et tu t'es endormi sur la cuvette je suppose. Je demandais même à notre cher Orenda si elle ne t'avais pas vu.

— Ah bon...

Il est complètement dans les vapes et c'est hilarant. Je me demande même s' il ne s'est pas enfilé un petit cigare entre deux ronflements.