L'Éveil des ténèbres [HARRY POTTER]

Chapitre 15 - La Douleur du choix

Le lendemain matin, Adriana se réveilla avec un poids lourd dans le creux de son estomac. Les événements de la nuit précédente tournaient en boucle dans son esprit, laissant derrière eux un sentiment d'angoisse persistante. Elle savait qu'elle devait affronter son père, qu'elle devait trouver le courage de lui faire face et de résister à ses sombres désirs.

Mais lorsque son père entra dans sa chambre, son visage impassible trahissait une détermination implacable. "Viens avec moi, Adriana," dit-il d'une voix dure, ses yeux sombres fixés sur elle avec une intensité déconcertante.

Adriana hésita un instant, son cœur battant la chamade dans sa poitrine alors qu'elle se levait de son lit et suivait son père à travers les couloirs sombres du manoir familial. Ils traversèrent des corridors déserts, le silence pesant de la maison leur pesant sur les épaules alors qu'ils avançaient vers leur destination inconnue.

Enfin, ils arrivèrent devant une porte massive, ornée de motifs complexes et de runes anciennes. Son père ouvrit la porte d'un geste brusque, révélant une pièce sombre et sinistre éclairée seulement par la lueur vacillante des bougies dispersées autour de la pièce.

Adriana sentit une boule se former dans sa gorge alors qu'elle pénétrait dans la pièce, son esprit en ébullition alors qu'elle se demandait ce qui l'attendait. Son père se tenait devant elle, une expression dure et implacable sur son visage alors qu'il la fixait avec une intensité glaciale.

"Adriana," dit-il d'une voix calme mais autoritaire, "je vais te donner une dernière chance de faire le bon choix. Rejoins Antonin Gellert, et tout cela se terminera. Refuse, et tu connaîtras les conséquences."

Adriana serra les poings, la détermination brûlant comme un feu ardent dans son cœur. Elle savait qu'elle ne pouvait pas se laisser intimider par son père, qu'elle devait rester fidèle à ses convictions quoi qu'il arrive.

"Je ne vous rejoindrai jamais," dit-elle d'une voix ferme, son regard fixé droit devant elle. "Peu importe ce que vous me faites subir, je ne trahirai jamais mes valeurs."

Son père la regarda avec un mélange de déception et de colère dans les yeux, comme s'il avait espéré une réponse différente. "Très bien," dit-il d'une voix glaciale. "Puisque tu as choisi la voie de la rébellion, tu devras en assumer les conséquences."

Sans un mot de plus, il leva sa baguette d'un geste brusque, sa voix résonnant dans la pièce alors qu'il lança le sortilège Doloris en direction d'Adriana.

Une douleur atroce la traversa alors que le sortilège s'abattait sur elle, un feu brûlant dévorant chaque parcelle de son être. Elle hurla de douleur, sentant ses muscles se tordre et ses os craquer sous l'effet de la torture magique.

Mais malgré la douleur insupportable, Adriana tint bon, refusant de céder aux sombres désirs de son père. Elle serra les dents, son esprit embrumé par la souffrance alors qu'elle lutta pour garder conscience.

Le sortilège Doloris se dissipa enfin, laissant Adriana tremblante et épuisée sur le sol froid de la pièce. Son père se tenait devant elle, son visage impassible trahissant une satisfaction malsaine alors qu'il contemplait sa fille torturée.

"Maintenant," dit-il d'une voix froide et implacable, "tu vas faire ce que je te dis. Tu vas rejoindre Antonin Gellert, et tu vas lui offrir ta loyauté sans réserve. Sinon, tu connaîtras la douleur encore et encore, jusqu'à ce que tu plies."

Adriana sentit une vague de désespoir l'envahir alors qu'elle réalisait qu'elle n'avait d'autre choix que d'obéir à son père, ou de souffrir les conséquences de sa rébellion.

À bout de forces, Adriana sentit ses résistances s'effriter peu à peu sous l'implacable pression de son père. La douleur dévorante la rongeait de l'intérieur, et malgré sa fière détermination, elle savait qu'elle ne pouvait plus endurer cette torture indéfiniment.

"Je... je ferai ce que vous voulez," murmura-t-elle finalement, sa voix éraillée par la douleur. "Je... je vous obéirai."

Un sourire cruel étira les lèvres de son père, sa victoire sur sa fille assurée. "C'est bien, Adriana," dit-il d'une voix glaciale. "Tu as fait le bon choix."

Adriana baissa la tête, le cœur lourd de honte et de désespoir. Elle avait trahi ses propres valeurs, cédant à la pression de son père et de ses sombres désirs. Mais dans son cœur, une petite voix lui murmurait que ce n'était que le début de son calvaire, et que les ténèbres qui la guettaient ne feraient que s'intensifier.

Alors qu'elle quittait la pièce, Adriana sentit le poids écrasant de sa défaite peser sur ses épaules. Mais même dans l'obscurité de son désespoir, une lueur d'espoir demeurait, une étincelle fragile qui refusait de s'éteindre. Elle savait que même dans les moments les plus sombres, il y avait toujours une chance de trouver la lumière, et elle était déterminée à la saisir, quel qu'en soit le prix.