Apprends moi !! Tome 2

1. Je le veux.

Alya

Devant mon miroir, j'observe la femme que je suis devenue, cette femme libre, libre de ses choix, libre de vivre, cette femme qui va bientôt devenir celle de quelqu'un d'autre.

Cette longue robe blanche qui sublime mon corps, sublime encore plus mes cicatrices dorées.

Une larme coule le long de mon visage, je suis heureuse d'en être arrivée là. Malya rentre dans la pièce, se place derrière moi, essuyant mes larmes.

- Heureusement que la maquilleuse ne passe que tout à l'heure.

Malya lasse le cordage de mon corset, le resserrant, finissant de m'habiller.

- Tu es magnifique !

- Merci.

Max rentre à son tour dans la pièce, tel un bourrin, avec autant de délicatesse qu'un babouin.

- Ho putain, Besti, tu es tout simplement rayonnante, splendide, merveilleusement belle !

Malya lui lance un regard dont seule elle en est capable.

- Non, mais bébé, ne le prends pas comme ça, tu sais bien que je n'ai d'yeux que pour toi, Alya est comme ma petite sœur, je ne fais que la complimenter, tu es bien plus jolie.

C'est alors à mon tour d'haussé un sourcil et de le questionner du regard.

- Non, mais ce n'est pas ce que je voulais dire, enfin si, mais pas comme ça, mais vous savez quoi, je vais y aller, on se revoit tout à l'heure.

Avant de partir, il me lance un clin d'œil.

- On se revoit sur la grande allée blanche.

Malya et moi explosion de rire, la maladresse de Max nous fera toujours autant rire.

Lucas

Actuellement en train de retourner tout mon placard à la recherche d'une putain de chemise blanche, les insultes fusent dans la pièce et je crois bien que ma chambre n'aura jamais autant ressemblait à un débarras qu'à cet instant. Pour ne rien arranger, Max rentre dans la pièce sans une once de discrétion.

- Mon frère, je peux te promettre que quand tu la verras, tu retomberas amoureux, elle est sublime.

Je me retourne afin de lui faire face, m'approche doucement vers lui.

- Doucement sur les compliments.

Évidemment, Max ne serait pas Max s'il ne se foutrait pas royalement de ma gueule. Il me fait une petite tape sur l'épaule et sous ses grands airs, il rigole.

- Détends-toi, tu sais bien que je préfère ta sœur.

- Max, je te jure, un mot de plus et ça ne sera pas à un mariage qu'on assistera, mais à tes funérailles.

- Ça serait dommage, tout cet argent foutu en l'air.

- Allez, au lieu de faire le con, aide-moi à trouver cette putain de chemise.

- Tu te maries dans 2h et tu n'as toujours pas tes vêtements.

- Parce que tu es prêt, toi, peut-être ?

- Bah oui.

- Tu vas vraiment y aller avec une chemise violette ?

- Bien sûr.

N'ayant pas la force de débattre avec cette imbécile née et surtout pas le temps, je laisse tomber.

- Mec, tu es sérieux ?