Les Saisons de Séoul

Rencontres Inattendues

La vie universitaire était un tourbillon d'activités et de découvertes. J'étais, toujours avide de connaissances, donc je m'inscrivis à un cours de Lettres qui allait changer ma vie. C'est là que je rencontrai Maxime Harper, un jeune professeur au charisme indéniable et à l'intelligence aiguisée. Chaque mot qu'il prononçait était empreint de passion pour la littérature, et Emilia se trouva captivée, non seulement par les uvres qu'il enseignait mais aussi par l'homme lui-même.

La première fois que je lai vu rentrer dans la salle, il captiva immédiatement l'attention de toute la salle. "Bienvenue à tous," avait-il commencer, sa voix claire résonnant dans l'amphi. "La littérature est le miroir de l'âme humaine, et à travers elle, nous allons explorer les profondeurs de l'existence."

J'étais pendue à ses lèvres, chaque mot résonnant en moi comme une mélodie. Je savais, à cet instant, que ce semestre serait différent de tous les autres.

Pendant ce temps, Matt Conor, un étudiant au regard perçant devint rapidement mon rival, me poussant dans mes retranchements académiques et en me défiant dans des débats houleux. Notre rivalité était électrique, un feu qui brûlait avec intensité et qui attisait une compétition féroce entre nous.

La bibliothèque de l'Université Yonsei était un sanctuaire de silence et de savoir, un lieu où j'aimais me perdre entre les rayons de livres et les tables de travail éclairées par la lumière tamisée des lampes. C'était là que je me trouvais, un après-midi d'automne, plongée dans la poésie de Rimbaud, lorsque la voix de Matt me tira de ma rêverie.

"Je ne t'ai jamais vue ici auparavant," s'asseyant en face sans attendre d'invitation de ma part. "Tu es toujours la première à partir après les cours."

Je levai les yeux. "Je pourrais dire la même chose de toi," répliquais-je, légèrement sur la défensive. "Et puis, je ne vois pas en quoi mes habitudes te concernent."

Matt me sourit, un sourire qui ne touchait pas mes yeux. "Disons que je suis curieux. Tu as piqué mon intérêt, Emilia Clark."

"Eh bien, félicitations," dit-je sarcastiquement, marquant la page et fermant le livre. "Tu as réussi à me distraire. J'espère que tu es content de toi."

Il pencha la tête, étudiant mon visage. "Je ne suis pas ici pour te distraire. Je suis ici pour te défier."

"Me défier ?" C'était la meilleure, j'éclata de rire. "Et quel est l'enjeu de ce défi, Matt Conor ?"

"Si je gagne, tu m'accorde le plaisir de t'accompagner au prochain événement littéraire du campus," dit-il, son regard pétillant de malice. "Et si tu gagnes, je te laisse tranquille pour le reste du semestre."

Je considérai l'offre un moment. "Très bien," dit-je finalement en haussant les épaules, "mais je choisis le terrain de notre duel intellectuel."

"J'attendais de toi rien de moins," répondit-il, son sourire s'élargissant.

Le débat qui s'ensuivit fut un affrontement d'esprits, un échange vif et passionné sur les mérites relatifs de la poésie symboliste contre le réalisme. Les étudiants autour de nous ne purent s'empêcher de nous écouter, captivés par la force de nos arguments et de nos connaissances en la matière.

À la fin, même si aucun vainqueur n'était clairement déclaré, je sentis une certaine admiration pour Matt. Il était mon rival, certes, mais il était aussi quelqu'un qui me poussait à penser plus profondément, à ressentir plus intensément la littérature que jaimais tant.

Ce nétait pas si mal après tout.