Le Garçon Du Couloir

Chapitre 4

Je baissa la tete, honteuse et énervée contre lui.

Depuis quand il se mêle de ma vie, hein ? Il en a jamais eu rien à faire et la que je traîne avec un garçon, il viens me saouler.

Toute façon, d'ici là fin de la semaine, il retournera avec son autre copine et il viendras plus nous voir, ma mère et moi.

Je redressa légèrement la tête et murmura:

Aoka: depuis quand tu te mêle de ma vie ? T'en a jamais eu quelque chose à faire et la que je traîne avec un garçon tu viens me parler...

Il s'approcha de moi et me gifla si fort que le bruit résonna dans la maison. J'avais les larmes au yeux en me tenant la joue tandis que lui était choquée de son gestes.

Lorsqu'il vint vers moi et qu'il posa sa main sur mon épaule, je le repoussa. Je lâcha quelques larmes et partit vers ma chambre en courant.

Une fois arrivée dans celle ci, je verrouilla la porte et m'effondra au sol, en pleurant comme une enfant, comme celle que j'ai été lorsque l'enfer à commencer, à mes quatre ans...

FlashBack

J'etait a genoux au sol, le visage en sang, mon couvrant de mes bras pour me protéger un maximum.

Pourquoi il était comme ça ? Ma mère lui criait d'arrêter, en essayant de le retenir, ce qui ne marcha pas.

Il frappa de plus en plus fort, de plus en plus vite, je hurlait de douleur...

Je tomba inconsciente quelques minutes plus tard, comme seul souvenir ma mère me criant de rester avec elle...

Je me réveilla à l'hôpital, un bandage sur mon bras droit, ma jambe droite et mon œil gauche. Je me redressa difficilement, me tenant la tête.

Une fois totalement redresser, je sentis des bras me serrer dans une étreinte chaude. En tournant la tête, je vis ma mère, en larmes.

Une infirmière entra à ce moment là, me voyant réveiller, elle vint prendre ma température et vérifier mes blessures.

Elle retira le bandage de mon œil et m'annonça que je ne verrais plus rien de cet œil. Je restait figée sous ses mots tandis que ma mère me serrais contre elle, me suppliant de la pardonner.

Je lui ai pardonner, ce n'était pas sa faute après tout, si mon père était bourré ce jour là.

Une autre infirmière entra et m'annonça que j'etait rester dans le coma pendant deux semaines, et que mon père n'était pas autorisé à me voir.

Après plusieurs autres examens, je pus rentrer chez moi, accompagnée de ma mère, qui me portait car j'avais encore mal à la jambe. Tout était à cause de mon père... je le savais...