Gabriel

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Gabriel courait pour se changer les idées. Devant lui se dressais une imposante forêt.

Les arbres feuillus oscillaient légèrement face à la chaude brise. Des étoiles scintillaient dans le ciel , la lune brillait plus encore traçant le chemin du jeune coureur. Les arbres défilaient devant lui, tous plus beaux .

La nature l'attirait, le détendait, l'apaisait. Une chouette hulula. Le jeune homme leva la tête. L'animal pris peur et s'envola . Continuant à courir, Gabriel aperçut un chêne.

Vous savez, ces grands arbres qui produisent des glands

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Vous savez, ces grands arbres qui produisent des glands. Les glands dont raffolent les sanglier. Le chêne avec ses feuilles si particulières. Cet arbre si majestueux depuis sa plus petite taille jusqu'au mastodonte qu'il peut devenir. Plus au dans les branches un petit creux.

Pour le blondinet, ce géant était de sagesse et de calme, de sérénité

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Pour le blondinet, ce géant était de sagesse et de calme, de sérénité. Il n'y en avait pas au pays de Lucifer. Mais par contre, dans les plaines verdoyantes du paradis...

Le chêne, au dessus de son imposant tronc, se scindait en 3 branches qui, très vite se dispersaient en millier de petits rameaux  plein de feuilles. De grandes feuilles bien vertes, si belles qui cachait tous l'arbre et dissimulerait quiconque serai installé dans les branches. Du lierre grimpant courait le long du tronc, jusqu'à son sommet ce  qui facilitait l'escalade.

Hop! Hop!

Gabriel saisit une tige, encra son pied dans une séparation, poussa dessus, tendit son bras et cela sa main sous un autre morceau de lierre. Il continua ainsi quelques secondes avant d'atteindre son objectif. Le creux en question était tapissé de mousse et de fougères sèches. Ouvrant son sac a dos, il sortit un doux plaide et le mit par dessus pour que ça soit "plus confort" et pour ne pas que les frondes sèches ne lui piquent les côtes. Hormis la crevasse "principale", Gabriel découvrit une petite alcôve cachée par du lichen qui pendait devant et retombait en bataille dans la cuvette ou il se trouvait actuellement.

Petite à l'échelle de l'arbre, elle était environ à sa taille.

En entrant, le jeune garçon trouva même un renfoncement ou caler son sac et se rendit compte que le tout était complètement étanche!

Son plaid, acheté chez Action pour seulement 1€, n'étant pas de grande valeur, il décida de le cacher dans un renfoncement en partant. Il s'y blottit. Il y avait juste assez de place pour lui, rien de plus. De tous côtés, il pouvait sentir la chaleur de l'écorce contre son dos.

⋆ ★⋆ 

Un reniflement surpris retentit; l'humain se retourna plusieurs fois sans se réveiller. L'animal, quant à lui, tournait autour, reniflant, essayant de déterminer si "le gros truc" allongé dans sa tanière représentait un danger.

Ses petites pattes frôlèrent une main qui frémit puis se posa sur son dos. La pauvre créature sursauta. Finalement, le félin se détendit et s'endormit, blotti contre l'intrus, sous la caresse de sa main.

 Finalement, le félin se détendit et s'endormit, blotti contre l'intrus, sous la caresse de sa main

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-Ahhh!

Le chaton assoupi sursauta, hérissant chacun de ses poils, courbant le dos et sortant ses griffes.

-Oula, du calme minou!

Gabriel, pour se faire pardonner, se mit à parler doucement.

-Calme toi ... je ne te veux pas de mal! Tu as de mignonnes pattes blanches! Si je t'appelai Chaussette?

-Mi! acquiesça Chaussette

-Oh trop chou! fondit le garçon devant la petite boule de poil

Il émergea de sa cachette avec précaution, dissimula son plaid à l'endroit convenu, puis s'assit sur une branche pour contempler les nuages. Il a plu toute la nuit, constata-t-il, observant les nombreuses flaques d'eau qui parsemaient le sol de la forêt.

-Je suis désolé de déranger, mais pourrions-nous partager cette cabane ?

-Mi, répondit le chat.

-Regarde comme le soleil est beau !

-Miaou !!

-L'école! s'affola soudain le blondinet ,j'ai oublié l'école!

Il sauta au bas de l'arbre atterrissant dans une flaque d'eau. Puis se mit a courir. Non attends. Je ne peut pas arriver comme ça! Le soleil est haut il doit être 10h. Il me faut une excuse. Je pourrait dire que ... j'était malade? Ce n'est pas bien de mentir mais bon ... soupira finalement Gaby

La plume du désespoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant