La suite !! Et oui !! Le début de ce que j'appelle, "La phase pré-catastrophe". Vous avez peur, hein ? Mais ça va aller, vous inquiétez pas. Enfin, je crois. J'ai plusieurs idées de fin. Comme je respecte vraiment à la lettre la chanson de Christophe Maé, il reste environ... Autour d'une quinzaine de tranches de vie ? Et, vu comment elles sont courtes, ça ne fait pas des masses... Si vous voulez, je me peux me concentrer sur cette histoire pendant 2 semaines ou un peu plus, histoire de la terminer rapidement, ne pas vous faire attendre comme je le fais d'habitude ! Dites-moi ce que vous pensez de ça dans les commentaires, d'accord ? En parlant des commentaires, certains me donnent les larmes aux yeux ou des sourires énormes... J'ai l'impression de cette œuvre-là vous touche énormément... Je vous donne des émotions à travers mes chapitres, et vous me rendez ce contact, cette étreinte humaine invisible à travers vos commentaires... C'est juste magnifique.
Bon, je me la ferme.Bonne lecture et merci encore !
P.S : Si jamais vous avez envie de parler de cette histoire à des comptes critiques, ou quelque chose comme ça, la faire connaître, ce serait vraiment super ! J'adore les nouveaux avis !
P.P.S : Réagissez à la citation de Lyne, si ça vous tente.
Cette fois, je la ferme, c'est DÉCIDÉ !_____
FLOTTEMENT AMBIGU
Un pied dans le vide, elle a déménagé.«Les gens sont un mystère. On peut ne pas connaître une personne que l'on fréquente depuis des années, ou connaître par cœur une personne qu'on vient de rencontrer. En vérité, les vrais mystères - je rectifie ce que j'ai dit auparavant, après mûre réflexion - ce sont les relations qui nous lient les autres. Ces relations d'indifférence, de haine, d'amour, de pitié, d'amitié... Nous sommes tous attachés les uns aux autres par des fils invisibles que sont nos sentiments. Ils sont la base de tout. Alors nous marchons dessus, tels des funambules, hésitants, maladroits et parfois téméraires. Nous essayons de ne pas tomber. Nous essayons de ne pas les briser. C'est d'eux que dépendent nos erreurs et nos réussites. Ce sont eux qui font notre humanité. Et vous, quand vous êtes tombés, êtes-vous parvenus à vous relever et à remonter ? Et vous, quand vous avez brisés ces liens qui vous unissaient à d'autres, comment avez-vous fait pour oublier les morceaux qui subsistaient ? Vous ne les avez pas noués de nouveau ?
Et vous, quels sont, ou plutôt QUI sont vos propres mystères ?" Lyne****
- Louis, réveille-toi, s'écria Harry. Tu vas arriver en retard !
Lorsqu'il tourna la tête, Louis dormait encore profondémement, il n'avait même pas cillé, pas bougé ne serait-ce qu'un instant. Il poussa un soupir, à la fois attendri et exaspéré de l'être, justement. Puis il s'approcha, se mettant à secouer l'épaule du plus petit, pour qu'il ouvre les yeux.
- Louis, souffla-t-il. Allez, lève-toi, fit-il en l'embrassant sur la joue. Tes cours vont bientôt commencer.
Le contact physique eut apparemment un effet sur le jeune homme, car Louis se réveilla en sursaut et se mît à bouger dans tous les sens, allant chercher des vêtements puis se doucher, se rappelant de ce qui l'attendait, très pressé.
En effet, Louis avait à contre-cœur avoué à Harry qu'il savait lire, et bien d'autres choses encore, malgré qu'il soit très peu allé à l'école, parce que plus petit il était un des souffre-douleurs de l'orphelinat où il se trouvait, et avait été obligé de faire les devoirs des enfants plus âgés, ce qui fait qu'il avait en réalité assez peu de retard - et pour être honnête, le brun le soupçonnait d'avoir un Q.I supérieur, mais de ne pas le savoir, mais il ne le lui dit pas, n'ayant pas de preuves pour justifier cette théorie.
Harry l'avait donc inscrit pour des cours du soir de niveau collège, pour savoir précisément où il en était. Il avait lieu le soir, pour qu'il puisse travailler la journée - ils n'avaient encore trouvé de poste pour Louis, mais cela viendrait, Harry en était sûr.Louis sortit de la douche, vêtu d'un jean légèrement délavé, d'un pull noir et de Vans rouges qu'il lui avait auparavant appartenues. Il le trouva beau, mais n'en dit rien, qui savait comment le plus âgé le prendrait ? Peut-être pour une moquerie ? Il voulait éviter les disputes. Il lui posa sa veste sur les épaules et déposa de nouveau un baiser sur sa joue.
- Allez, va, lui dit-il avec un sourire. On se voit dans trois heures ?
Louis hocha la tête, s'avança vers lui comme pour l'embrasser ou l'enlacer ou quelque chose y ressemblant, avant de se rétracter et de s'en aller.
Lorsqu'il entendit la porte se claquer, Harry ferma les yeux et se demanda pourquoi il avait pendant quelques secondes arrêté de respirer.
****
- Alors, comment ça c'est passé, demanda le brun tout en leur servant à tous deux une assiette de lasagnes.
- C'était bien, répondit Louis, un sourire léger sur les lèvres.
- Comment était le professeur ?
- Très gentil. Il m'a tout de suite mis à l'aise. Franchement, je l'ai bien aimé. Il m'a dit de l'appeler par son prénom.
- Vraiment ?!Harry était étonné. Plutôt familier, ce professeur.
- Et ben, oui, pourquoi je mentirais, l'interrogea Louis, incrédule.
- Je sais que tu ne mens pas, déclara-t-il en retour. Je suis juste surpris. À quoi il ressemble ?
- Il est étrangement jeune. La trentaine, je dirais. Il est châtain, un petit plus grand que moi. Il a des yeux d'une forme originale, je dirais - je suis du genre à tout remarquer, désolé, et puis je regarde beaucoup les yeux - mais ce n'est pas... Ce n'est pas moche, tu vois ? Et ils sont marrons, un marron assez joli. J'aime plutôt bien comment il parle aussi, c'est calme.
- Et bien, en voilà des compliments ! À t'entendre, on dirait une adolescente parlant de son récent béguin !Harry riait, et pourtant il ressentait comme un malaise, quelque chose chez lui clochait... Louis le frappa doucement sur le bras, souriant et ne se doutant pas une seule seconde de ce qui se passait dans son esprit.
- Hé, ce n'est pas vrai ! Il est sympa, alors je ne vais pas dire le contraire, si ?
Il y eut un moment de flottement, qui ne dura que quelques secondes, mais cela sembla long pour le brun, qui était perturbé par sa réaction.
- Bien sûr que non, répondit-il, ce n'est pas ce que je voulais dire...
Mais c'était bien ça le problème. Il ne savait pas ce qu'il avait voulu dire.
****
Tout est parfait.
Tout ressemble à un rêve. Ça s'y rapproche de plus en plus. Ça s'en rapproche tellement, que je ne cesse de me demander quand viendra le moment où je vais devoir me réveiller. Mais je l'ai déjà dit, ça, non ? Ou quelque chose y ressemblant ? De toute façon, je n'arrête pas de me répéter. C'est le bonheur qui me fait perdre la tête, peut-être ?
J'ai la sensation d'avoir enfin accès à ce qu'aurait été ma vie si j'étais normal. Je me fonds maintenant dans la foule, j'ai moins honte de moi. Je suis bien.
Je suis terriblement bien, et Dieu que c'est étrange.
Le matin, quand je me lève, pendant quelques secondes, j'ai du mal à réaliser que je suis couché sur un lit, que j'ai une couette pour me protéger du froid, que je vais pouvoir manger à ma faim les minutes qui suivront... Au contraire, pendant ce moment d'inconscience éveillée, j'ai l'impression d'être à nouveau dans la rue, couvert des lambeaux qui me servaient de vêtements, d'être sale dans le froid.
Puis j'entends Harry qui toque à la porte, qui me dit de me réveiller, et je réalise que tout va bien. Que je n'ai pas à m'inquiéter.
Pour l'instant.
Car qui sait quand tout cela se terminera ? On ne peut pas prédire l'avenir. N'importe quoi peut survenir. C'est pourquoi je peine à faire des projets, qui me dit qu'ils ne seront pas réduits en poussière le lendemain ? Je n'ai aucune garantie.
Alors je me laisse porter.
Et pour rembourser le monde de cette chance qu'il me donne, je vais m'efforcer de guérir Harry de ses maux. J'ai besoin de lui, horriblement, mais heureusement lui aussi.
Le voir heureux sera mon seul véritable remède.
Un jour, il faudra que je lui dise comme ses yeux m'ont tant aidés avant même que je le connaisse. Un jour, il faudra que je lui confie tous mes mystères...
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WINTER TRAP
Fanfiction«Je ne sais pas qui, de nous deux, est le plus à plaindre : moi qui n'a jamais connu l'amour ou toi qui l'as perdu ?» -Louis. Quelque part, au loin, un jeune homme marche, lentement, les épaules voûtées cherchant un véritable rayon dans tout ce gris...