Mi campeón - Carlos Sainz (FR)

Chapitre 16.1 : 1 septembre 2023

Le regard de Carlos se perdait dans les lèvres de Talia, oscillant entre leur délicatesse et l'éclat de ses yeux. Chaque échange de regards semblait transporter un monde d'émotions non dites, une connexion indéniable s'établissant entre eux. La main de Carlos, posée sur sa taille, envoyait des frissons électriques le long de l'échine de Talia, lui arrachant des frissons incontrôlés.

Dans cet instant suspendu, un échange muet se produisit entre eux, leurs regards devenant le langage des sentiments brûlants qu'ils partageaient. Carlos sembla saisir chaque nuance de cette communication silencieuse, sa bouche s'approchant lentement de la sienne. Leurs respirations se synchronisèrent, les battements de leurs cœurs résonnant comme un écho de leur désir partagé. Et alors que leurs lèvres frôlaient le contact tant attendu...

Un léger coup à la porte interrompit brusquement ce moment d'intimité, une voix insistante appelant Carlos pour la vidéo à venir. Un rire léger échappa à Talia alors qu'elle se reculait doucement, exprimant un mélange d'amusement et de déception.

- Il semblerait que ce ne soit pas encore notre moment, glissa-t-elle, un sourire espiègle dansant sur ses lèvres.

Carlos pouffa doucement, son sourire persistant alors qu'il enfouissait sa tête au creux du cou de Talia. Profitant de cette proximité, elle glissa tendrement une main dans ses cheveux, savourant l'apaisement et la connexion unique qu'ils partageaient.

Les deux amants finirent par se séparer à contrecœur, un élan d'excitation mêlé à une pointe de frustration animant leur pas vers la salle de tournage. C'est alors que Talia, prenant son courage à deux mains, saisit doucement celle de Carlos tandis qu'ils avançaient côte à côte dans les couloirs animés du paddock. Un frisson parcourut l'échine de Talia à ce contact, la chaleur de la main de Carlos enveloppant la sienne.

Cependant, toute inquiétude s'évapora lorsque Carlos, d'un geste tendre, porta sa main à ses lèvres et y déposa un baiser léger. Un sourire radieux étira les lèvres de Talia, un sentiment de réconfort et de connexion partagée l'envahissant. Ce simple geste lui rappelait combien elle était spéciale à ses yeux, lui offrant un élan de confiance pour affronter les défis à venir.

En arrivant dans la salle, Carlos se dirigea vers le département maquillage tandis que Talia rejoignit Alexandra. Les deux femmes s'étaient rencontrées dès leur arrivée, partageant le même chauffeur depuis l'aéroport. Alexandra, en plus d'être ravissante, dégageait une aura de gentillesse remarquable.

Le tournage de la première vidéo débuta, mettant en scène un défi pour le moins insolite : relier des marshmallows avec des spaghetti afin de construire la structure la plus haute possible. Si l'idée semblait simple de prime abord, la fragilité des spaghettis se révéla rapidement être un obstacle de taille. Les garçons s'énervaient, cassant maladroitement les spaghettis au fur et à mesure de leurs essais, tandis que des éclats de rire et des exclamations résonnaient dans la salle.

Finalement, c'est Charles qui remporta le défi, ce qui déclencha une nouvelle vague de rires et de taquineries entre les pilotes. Il était étonnant de les voir conclure la vidéo avec autant d'entrain, sachant qu'ils devraient en tourner une autre juste après. Talia apprit alors qu'ils préparaient plusieurs vidéos pour les publier à intervalles réguliers, une astuce pour ne pas trop perturber les pilotes dans leur emploi du temps déjà chargé.

La seconde vidéo se voulait plus dynamique : les pilotes devaient enfiler leur tenue de course le plus rapidement possible. La compétition s'intensifia lorsque Carlos déroba les gants de Charles, ce qui lui conféra un avantage certain dans le jeu. Les spectateurs, y compris Talia, ne purent s'empêcher de rire face à cette situation comique. Les gestes rapides et maladroits des pilotes, combinés à leurs expressions de concentration, ajoutaient une touche d'humour à la vidéo. Finalement, Carlos remporta la manche dans un éclat de rire général, tandis que Charles, en agitant les bras dans un geste théâtral, feignait l'indignation.