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Tout les médecins étaient sortis de la pièce.
Il ne restait plus que le patient et la femme. Cette femme étant apparement la patronne.
Elle était habillée d'une grande blouse comme celle des médecins. Cette blouse contenait des grandes poches ou elle avait mis ses lunettes, un bic et un téléphone portable.
C'était une belle femme. Si belle que l'on pourrait se demander ce qu'elle fessait dans un endroit aussi miteux. Elle avait de longs cheveux brun rattaché en chignon, ses yeux étaient légèrement maquillées ce qui mettait toujours plus sa beauté en valeur.
Elle fit le tour du siège pour se placer à côtés de la tête du patien. Elle attendit quelques secondes avant de commencer son récit:

-Il semblerait que vous n'ayez pas compris le but de tout ceci, numéro 12. C'est une histoire que je ne raconte pas à tout le monde mais si elle peut vous inciter à arrêter de vous rebeller ce sera déjà ça de gagné. Il y a sept ans, ma vie était parfaite: j'avais mon travail, mon mari, mes enfants. Mais un jour, l'entreprise pour laquelle je travaillais ma renvoyé. Je n'étais plus utile disaient-ils. Les jours devenaient de plus en plus dure, l'argent ne suivait plus. Je suis tombé dans l'alcoolisme tout un temps. C'est lorsque mon mari est partis avec mes enfants que j'ai décidé de me faire soigner. Mais il était trop tard. Je n'ai aucune idée d'où se trouve la famille désormais. Quand je me suis réveillée de ce sommeil alcoolisé, je me suis rendue compte de tout ce que j'avais perdu. Il ne me restait plus rien. Tout ça était dû à cette foutu société. Celle qui nous oblige à travailler pour avoir une vie. Celle qui tourne autour de cet idiotie que l'on appelle argent et qui fait que tout les jours des travailleurs perdent ce travaille. L'argent, c'est lui le responsable. Nous pensons le gouverner mais c'est lui qui nous gouverne. Ils nous rends fou, nous détruits les neurones secondes après secondes, achats après achats.
Alors je me suis dit que la seule solution était de gouverner avec lui. De trouver un moyen pour devenir plus riche que les plus riches. Gouverner un monde gouverné par l'argent.
Quoi de mieux pour gagner de l'argent que d'inventer ce qui changera notre monde?
Alors une idée m'est venue: et si on privait une personne de sa sensibilité? Faire en sorte qu'une personne ne ressente rien, ne pense plus pour en suite s'en servir à sa guise. Encore une façon de gouverner.
Empêcher les Hommes de penser et de ressentir le toucher mais surtout la douleur, ferraient d'eux de véritables armes de guerre. Sans pensées, ils ne résisteront pas. Sans douleur, ils n'auront pas peur.
Une armée comme celle-ci serait l'armée la plus puissante que l'humanité pourrait créé.

Le récit de la femme était long. On voyait à sa figure que Numéro 12 ne comprennait pas pourquoi elle lui racontait tout ça. Mais il n'avait plus la force de parler. Alors la femme continua:

-un projet pareil est dure à mettre en place.
Cela m'a prit six ans.
Je n'ai pas la fierté de dire que tout ce qui se fait ici est légal. Mais j'ai la fierté de pouvoir dire que j ai réussi à mettre mon projet en route et ce malgré un bon nombre de sacrifices.
Six ans. On ne se rend pas compte à quel point c'est long...

Elle prit quelques secondes avant de dire la phrase suivante. Alors qu'elle fixait le vide, elle tourna subitement la tête vers l'homme allongé à ses côtés. Et finis pas lui dire sur un ton stricte:

 
-Alors je ne permettrais pas qu'un simple patient, que dis-je, un simple corps dans cervelle, se permette de détruire sept ans de travail.
Alors soit tu prends tes médicaments, soit je te ferais souffir comme jamais.

L'homme, amorphe, ne répondit rien.
La femme décida alors de voir si son récit avait fonctionné.
Elle prit les médicament sur la vielle table médicale, rouillée par le temps.
Elle mit alors les pilules dans la bouche de Numéro 12.
Voyant que le patient ne recrachait pas, elle lui tourna le dos pour rejoindre les docteurs.
C'est alors qu'elle entendis un bruit. Celui qu'elle ne voulait pas entendre et qui l'a mise dans une colère sans précédent.elle se retourna pour vérifier qu'il s'agissait bien de ce qu'elle pensait. Ce bruit venait bel et bien du patient. Il avait recraché les médicaments.
Elle le regarda d'un air méprisant avant de dire:
-Bien ! Qu'il en soit ainsi..

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 25, 2019 ⏰

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