Seul sa respiration prouvait qu'il était en vie.
Attaché au lit, il ne bougeait pas.
Les sangles trop serrées lui coupaient les poignets et une longue trainée de sang si dessinait. Il en souffrait, par fierté mais surtout parce qu'il n'avait plus la force de parler ,il se taisait.D'un grincement, la porte s'ouvrit. Une femme en blouse blanche, un porte-document dans une main et un stylo dans l'autre. Un homme lui aussi en blousse blanche avec tout l'attirail du docteur s'est approché du lit et prit les documents de la femme, il les lu, resta silencieux quelques secondes puis dit :
-Alors! Allez vous vous résignez à prendre vos médicaments ou nous devons utiliser la méthode forte ?L'homme étendu sur le lit ne dit rien. Son visage était blanc sans aucune émotion si ce n'est la souffrance. Émotion qu'il tentait en vain d'étouffer.
Le docteur reprit :
-Sachez que cette méthode forte mènera certainement à votre perte.
Mais l'homme de répondit toujours rien.
La pièce resta silencieuse quelques instant. D'une voix qui trahissait de la tristesse, le docteur demanda à sa collège de préparer les médicaments pendant qu'il détachait les sangles. Aidé par d'autres hommes, le mis dans une chaises roulante pour se diriger vers une autre pièce.
Dans cette pièce, il y avait un vieux siège troué similaire au fauteuils que l'on trouve dans les cabinets de dentistes. Au dessus se trouvait de grandes lampes qui illuminaient le siège. À l'entoure se trouvaient de petite armoires avec de multiples outils. Tout était vieux, poussiéreux et abimé par le temps .
Les hommes sortirent le "patient" de la chaise roulante, le déposérent sur le siège et l'attachèrent de nouveau avec de grandes sangles qui ressemblaient à des ceintures. Ensuite, une femme se mis derrière le siège et mis ses mains sur la tête du patient pour l'empêcher de bouger.
C'est alors que le docteur s'approcha du patient. Il avait un long outil très pointu qui ressemblait à un clou dans une main et une sorte de petit marteau dans l'autre.
Le patient commença alors à se débattre mais la femme lui tennait toujours fermement la tête. Le docteur allait lui crever les yeux ou pire le tuer . L'outil s'approchait de plus en plus de son oeuil et le patient se débattait de plus en plus mais la femme redoublait d'effort pour l'empêcher de bouger. Le clou était désormais à quelques millimètre de l'œil. Le docteur pris le marteau pour le frapper mais quelques choses l'en empêcha.
-Et on peut savoir ce que vous êtes en train de faire ?
-Madame ?-Quoi Madame ? Que faite vous avec le patient numéro 12 ?
-Et bien, on m'a prévenus que numéro 12 se rebellait et vomissait tout ses médicaments alors heu...
-Alors quoi ? Que fessiez vous à ce patient docteur Walt ?
-Je me préparais à lui faire une lobotomie
-Une lobotomie ? Êtes vous inconscient ou seulement stupide ? Êtes-vous au moins au courant du but de nos expériences, docteur ? Une lobotomie ne ferais que le rendre inutile. Les résultats en seraient faussé.
-Oui Madame mais si je le privais de tout intelligence ou de pensée, je pense que nous aurions beaucoup plus facile avec lui.
-Gardez vos pensées pour vous imbécile! Savez vous réellement ce qu'est une lobotomie? Vous allez nous le rendre schizophrène tout aux plus il ne saura plus parler mais vous ne le priverez jamais de pensée ! Et vous êtes censé être médecin ? C'est pitoyable.-Je suis désolé Madame
-Monsieur Walt, que se soit bien clair, JE suis votre PATRONNE. Si vous faite encore une chose sans me consulter vous irez vivre sous les ponts. Compris ?
-Oui Madame.
-Bien! Faite lui avaler ses médicament et un anti-vomitif et que l'on en parle plus
À ces paroles, une infirmière se précipita vers des armoires crasseuses et rouillées. Elle y pris un flacon contenant des petites gélule pour le donner au docteur.Il prit le flacon et en sortis deux gélules et s'approcha de numéro 12
Le patient vu les gélules et commença alors à se débattre et à tourner la tête dans tout les sens pour que le docteur ne puisse pas lui mettre les médicaments dans la bouche
Après quelques instant Dr Walt grognait en lâchant des petits "mais laisse toi faire nom de dieux"
La patronne, dont la patience venait visiblement de lâcher, se rapprocha du lit en colère et attrapa violemment le visage de numéro 12 et lui dit
-Soit tu avale ces médocs soit je te les faits bouffer de force
Numéro 12 la regarda alors avec mépris et avec toute la force qu'il possédait, lui crachat à la figure le peu de salive qu'il lui restait
La patronna, surprise, lâcha le visage du patient. Le regarda quelques instant tout en s'essuyant le visage puis elle se retourna vers le docteur;
-Veuillez faire sortir tout le monde. Je dois parler avec ce patient.
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Numéro 12
General FictionVous êtes vous déjà demandé à quel point l'humain peut être fous ? Moi je me suis déjà posé cette question et je ne saurais y répondre. Ne pensant qu'à sa propre survie et celle de sa progéniture , il peut être capable de tout. L'argent peut lui fa...