Ana Kumpen est une jeune femme qui a une vie de fantôme, une vie de fantôme, car même si elle est la sœur du célèbre Théo Pourchaire. Personne ne sait que celui-ci à une sœur, elle n'a jamais vraiment voulu être exposée à cela. Sauf qu'un jour son p...
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« L'art vise à imprimer en nous des sentiments plutôt qu'à les exprimer » Henri Bergson.
－ ＬＩＢＥＲＡＴＩＯＮ －
ANA KUMPEN
Aujourd'hui j'étais sortie dehors toute la journée à me balader, je n'avais pas eu le courage de le dire à maman ce matin alors je suis partie sans rien dire pour pas qu'elle vienne à avoir des doutes. Je le sais très bien qu'un moment donné, je devrais l'annoncer à maman au plus vite reste le mieux, avant cela je voudrais uniquement trouver les bons mots pour éviter de la choquer.
Dans tous les cas, elle le saura tôt ou tard, autant qu'elle l'apprenne de moi et non d'une personne extérieure aussi non elle m'en voudra à mort de ne pas lui avoir dit plutôt ce que je peux comprendre. J'ai hérité cela de ma mère elle comme moi on a une horreur du mensonge on vient de prendre ça comme une trahison.
Je me dirige vers ma maison, il me reste seulement la rue à remonter avant d'atteindre la devanture de chez ma mère. J'étais tellement angoissé à l'idée de comment j'allais annoncer à ma mère que je n'ai pas pris le temps d'envoyer un message aux garçons comme je le fais tous les jours.
Il va falloir que je me reprenne sérieusement.
Une bonne fois pour toutes, je vais le dire à ma mère je suis certaine qu'elle comprendra la situation et à tout moment elle m'aidera à trouver un nouveau boulot la connaissant. Tout va bien se passer, rien ne pourra plus me contrarier que la fermeture du café.
J'entre dans la maison, je pose mes affaires dans l'allée avant de me mettre en quête de trouver ma mère dans la maison. Je passe ma tête dans la cuisine, aucun signe de maman alors je vais dans le salon et je la vois en train de regarder la télé. Lorsque je pénètre dans la pièce, l'attention de ma mère dirige vers moi, elle me lance un sourire avant de me faire comprendre de venir s'installer à ses côtés.
Sans attendre un mot de sa part je viens m'installer à ses côtés un peu réticents de ce que je m'apprête à lui dire, pas encore certaine des mots que je compte employer. Loin de moi l'envie qu'elle perde son magnifique sourire qu'elle me lance en ce moment.
– Qu'est-ce que cache ton beau sourire d'aujourd'hui ? La questionnais-je.
– Ma chérie, Enzo a gagné sa course ! Et je t'attendais pour l'appeler lui et Marc tu viens ?
Enzo a gagné sa course ! Je suis si heureuse pour lui, il m'en avait tellement parlé de cette course en me confiant toutes ses craintes sur le fait qu'il ne gagnerait pas sa course. Jamais je ne l'avais vu autant se dénigrer pour une course, alors je l'ai soutenu et encouragé comme il se doit.
Je savais qu'il y arriverait j'ai toujours cru en lui et j'y crois toujours, Enzo à un potentiel énorme c'est Théo qui le répète sans cesse à ma mère et Marc. La hâte que mon petit frère rentre pour le prendre dans mes bras afin de le féliciter encore et encore.
