Introduction

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Lorsque la terre était jeune, bien avant l'âge des héros, alors que les premiers monstres rencontrèrent les cités de pierre des civilisations sous-développées, nous nous dressions fière et éternelle. Nous étions les créatures les plus puissantes, les plus robustes et ce, par le don des dieux. Nous avions nos écailles, nos crocs, notre magie et nos ailes.

Alors que nous tenions dans la soumission les bêtes et les monstres qui habitaient notre île nous surveillions et encouragions les jeunes peuples.

Ils étaient bien faibles et nous étions si puissants.

Nous leurs fîmes don des pouvoirs qui seuls nous appartenaient et les regardèrent les développer, chasser les monstres de leurs terres, puis enfin, bâtir de belles et puissantes civilisation rivalisant presque de splendeur avec la nôtre.
Nous n'avions pas compris de quelle étoffe était ses êtres inférieurs car alors qu'ils promettaient d'une voix unanime il chuchotaitent en même temps des enseignements sur comment tuer, trahir, frapper et batailler avec nos dons.
De cela vinrent de nombreux maux. Le monde pleure encore les folies des jeunes races et porte des cicatrices qui jamais ne disparaîtront.

Trois âges ont passé sur la pendule d'airain du destin et près de 1000 ans se sont écoulés depuis nos premières interventions sur les autres races. Depuis cela nos pouvoirs se sont affaibli aux contraires des autres peuples.

Là où nous savions créer avant nous ne pouvons plus que consolider.
Là où nous pouvions anéantir nous ne pouvons plus que détruire.

Encore quelques siècles de ce châtiment divin et nous ne serons plus que des monstres décérébrés car qui, à part les dieux, auraient pu retirer les pouvoirs, la force, et la longévité aux créatures immortelles que nous étions.

Les dieux nous ont puni pour avoir donné à d'autres ce qui seul nous revenait.
Bientôt les jeunes peuples pourront rire et se moquer des demi dieux que nous étions mais jusque là et jusqu'à mon dernier souffle je livrerais bataille pour détruire tout ce que nous avons aidé à construire. Je ferais revivre l'effroi que nous inspirons aux jeunes temps de ce monde lorsque nos ombre recouvrait les premières cité.

Si mon peuple peut, par le sacrifice de tous les autres races, revivre alors j'incendierais les terres, je noierais les forêts et ferais s'écrouler les demeures sur leurs habitants afin que les dieux nous pardonnes.

Varhayl Dractis.

-Stèle retrouvé sur l'île de Drahcsternia écrite en 1683. Rédacteur inconnu.

Saga de Farnis Ekelia la déesse pourpreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant