Chapitre 3.3

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Tout ça allait s'arranger. Enfin... Je l'espérais

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Lorsque j'ouvris les yeux , je réalisa que je me trouvais allongée sur un lit. Je me redressa, encore un peu endormie, et constata avec déception que je me trouvais toujours dans la même pièce. Cette pièce sombre et froide qui ne me rassurais pas vraiment.

Quelqu'un m'avait déposée sur ce lit dans la nuit. L'idée que ce soit Simon qui m'ait déposée sur ce lit me fit involontairement sourire.

Mais le souvenir de la gifle qu'il m'avait mise la veille me revint et suffisa à effacer ce stupide sourire.

J'étais tranquillement en train d'émerger comme il faut, et c'est quand le réflexe de passer mes mains sur mon visage me vint que je pris conscience que mes mains étaient détachées.

Sans réfléchir, je me leva d'un bond et voulu courir jusqu'à la porte mais je tomba au sol directement.
Ma chute me fit réaliser que mes chevilles, quand à elles, étaient encore liées par la corde.

Je rouspetai quelques secondes mais me releva, bien déterminée a sortir d'ici.
Une fois debout, je sautilla comme un lapin jusqu'à la porte et me mis à frapper dessus de toutes mes forces.

Voyant que taper ne suffisait pas, je me mis alors à hurler en répétant «faites-moi sortir d'ici»

J'étais épuisée lorsque la porte s'ouvrit brusquement, sans que je ne m'y attende.
Je perdis l'équilibre et tomba dans les bras de Simon, qui me rattrapa en renversé, comme les danseurs de tango.

Ses yeux bleus cristal prirent aussitôt possession des miens et son regard me déstabilisa.
Je sentis mes joues s'enflammer quand je me rendis compte qu'il me tenais le bas du dos d'une main et la jambe de l'autre – la corde qui liait mes chevilles s'était détachée, elle devait être mal nouée.

Nous nous fixâmes avec intensité quand Olivia apparu et nous interrompis.
Mon envie de la tuer augmenta et sa simple présence réussi à me mettre de mauvaise humeur. Elle venait de gâcher l'un des moments les plus romantiques de ma vie – même si j'eus du mal à me l'avouer.

- Ça va, je vous dérange pas ? demanda-t-elle avec cet air hautain – qu'elle ne cessait d'avoir – qui m'agacais tant.

- Mêles-toi de tes affaires Olivia. Retournes voir ton vieux mec. dit Simon froidement, en tournant la tête vers elle.

Lorsqu'il prononça ces paroles, Olivia me regarda, un sourire en coin.

Je décida alors de me relever car cette situation devenait gênante.
Tandis que je me remettais debout, Simon suivit les mouvements de mon corps en gardant ses mains posées sur ma tailles et tout en me regardant, l'air interrogateur.

Je remarqua pendant quelques secondes , qu'il ne le lâcherai pas donc je lis mes mains sur ses avant bras pour les pousser mais il résista et m'attira contre lui avant de s'adresser à Olivia :

- Ah et au fait, je te présente Clara, ma nouvelle copine.

Son geste, qui m'avait subjuguée et maintenant, ses paroles, me dire t l'effet d'un électrochoc.
Sa copine ? J'étais sa copine ?! Je croyais que je ne jouerai le rôle de sa copine que lors de la soirée.

Je voulu lui poser tout un tas de questions mais je décida d'attendre. Il valait mieux que j'attende qu'olivia décide de s'en aller. Je ne voulais pas que cette farce écoute nos conversations, elle se mêlerait d'affaires qui ne la regarde absolument pas.

Je la vis qui nous regardait l'un après l'autre, Simon et moi, les sourcils froncés dotée d'un air d'incompréhension.

Quelques secondes après, un sourire apparu sur son visage une nouvelle fois et elle dit, avec un rire sarcastique :

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