Quand la nature reprends ses droits

Prologue

Ça fesait déjà quelques mois que Sam vivait ici temporairement. En attendant de se trouver un appartement, il vit chez un de ses amis, Marc, qui est plus âgé que lui.

-Elle est où ta machine à café ?
-Tu le sais.
-Ben j'ai oublié qu'est ce que tu veux je
dise !
-Elle est a côté de l'évié .

« Comme chez maman » se dit il.
Sa maison d'enfance lui manquait même après juste un simple mois.

Il se rend jusqu'a l'évié, à côté de la grande fenêtre remplie de buée. Marc avait une grande maison luxueuse et moderne, qu'il avait acheté récemment.

-Quel matin ! Il pleut des cordes.
-Ouais.. dit marc machinalement
-Marc ? Viens ici. Regarde.

Il s'avance à la hauteur de Sam et plus loin dans la cour, il remarque par la fenêtre un petit troupeau d'animaux regroupé qui les fixent sans broncher.

- qu'est ce qu'il est attirent autant ? Il nous fixent comme si on était des monstres sortis d'un film d'horreur classique.
-je sais pas, ils ont peut être vue le chat se promener dans la cour. Dit Marc qui ne porte presque aucune attention à la cour, car il regarde son cellulaire tout nouveau, celui qui est le plus « tendance » ces temps ci.
-Je suis sérieux, ils s'avancent petit à petit vers nous.
Marc relève finalement la tête pour apercevoir en plus détaillé, quelques cerfs, un gros regroupement de corbeaux et des rats qui se promènent sur toutes les surfaces du gazon frèchement coupé. Ils grouillent partout.
-C'est pas grave, ils vont sûrement remonter la côte tantôt. Inquiète toi pas, on en voit tout le temps des animaux ici !
-Si tu le dis.
Sam monte les escaliers vers la chambre d'inviter au 1re étage. Il prévoit d'avancer son projet pour l'université. Il ouvre la porte de la chambre qui possède une odeur de renfermé et d'humidité. Il décide de laisser la porte ouverte pour aérée la pièce. Lorsque l'humidité se dissipe un peut, il s'asseoit sur sa chaise et sort son ordinateur. Pendant qu'il est en processus d'ouvrir son MacBook, un gros bruit qui viens du Rez de chaussé lui fait faire un sursaut qui le fait sauter de sa chaise. On dirait une vitre qui se casse. Il n'a pas le temps de réfléchir qu'il ferme son MacBook, il enfile des pantalons de pyjama, puis descend à toute vitesse vers l'étage du dessou.
-merde !

Comme il l'avait estimé la grande fenêtre principale de la cuisine était brisée en plusieurs morceaux, grands, petits, éparpillés dans presque toute la cuisine fraîchement peinturée. Il manquait Marc également. Les corbeaux qu'il avait vu précédemment dans la cour, virevoltent maintenant dans la cuisine et dans le salon à toute allure, également les cerfs qui se promènent doucement à la recherche de nous ignorons quoi. Il aimerais passer à l'action et appeler le 911 ou n'importe quoi, mais ses pieds sont fixé sur la marche d'escaliers. Son cœur accélère la cadence et il se sent faiblir.
-Non..
Il essaye de descendre une marche, pour aller voir tout ça de plus près, mais son pied est trop faible pour se poser sur la marche suivante, il déboule les escaliers, ce qui attire l'attention de tout les animaux.

Le silence est retombé dans la pièce et il essaye de reprendre toute sa tête mais il n'en est impossible.
Juste avant de tomber dans les pommes, il remarque une silhouette derrière le sofa du salon, il s'agit du cadavre de Marc, entouré d'une vingtaine de rats aux yeux rouges éclatants, qui dévorent ses entrailles sanglantes. Puis, ses paupières se ferment, sous le vacarme des oiseaux, la tête lourde, à la vue des côtes ensanglatée de Marc.

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