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Il était là, dans cette ruelle, son corps gisant dans son propre sang, son visage noyé par ses larmes, son corps tremblant, le corps d'un homme devant lui rempli de liquide rouge, un couteau planté dans son dos. Les lumières bleus et rouges ne tardent pas à se montrer ainsi que les gyrophares des voitures de police et de l'ambulance. Il ne bougeait pas, des policiers courent vers eux, un se baisse pour parler au jeune homme sur le sol mais il n'entendait strictement rien, il n'arrivait pas à se concentrer sur cet agent de police. Il se fait lever mais ses jambes lâchent, il était complètement en état de choc, il n'arrivait pas faire un mouvement. Ils arrivent quand même à l'emmener dans l'ambulance, un masque se pose sur son visage et il s'endort pas longtemps après, laissant les ambulanciers faire leur travail. Il s'est réveillé dans une chambre, une double, il respirait mieux mais il sentait qu'il avait mal malgré les antis douleur. Il savait qu'il était à l'hôpital, le soleil était lumineux, presque douloureux. Les flashs de la veille lui reviennent en tête, il ramène ses mains à son visage et ne peut s'empêcher de fondre en larmes, le corps pris de spasmes qui lui faisaient atrocement mal. Il entrevu la porte s'ouvrir sur des infirmiers et médecins, surement alerté par les bruits des machines. Un masque se refait posé sur son visage mais cette fois pour l'aider à respirer, il lève les yeux en voyant quelqu'un s'asseoir devant lui et il explose en larmes, allant contre la femme devant lui qui le serre fort, elle aussi pleurait.
- C'est tout mon chéri.. C'est fini San.. - J..J'ai..t..tué quelqu'un..! - Non.. Il est encore en vie.. C'était de la légitime défense.. Tu es en beaucoup plus mauvaise état que lui, il n'a que ce qu'il mérite. La paralysie.
San hoche la tête malgré ses sanglots mais la présence de sa mère l'a beaucoup aidé à se calmer, il a repris une respiration normal et s'est rallongé. Vers 17 heures la police est venu récolter son témoignage, l'homme sera arrêter pour tentative de meurtre et trafic d'organe, ils ont trouvé plusieurs organes humains dans le coffre de sa voiture. San était rassuré, il aura toute l'aide psychologique qu'il aura besoin, il rencontrera son psychologue dans deux jours, il avait un peu peur mais avait été rassuré de savoir qu'il avait à peu près le même âge que lui et que c'était un homme, il n'avait jamais été très à l'aise avec les femmes. Il pourra aussi sortir dans cinq jours si tout va bien, il espérait qu'il puisse rentrer chez lui. San entre dans une pièce, il avait récupéré assez de force pour marcher avec des béquilles mais sur une courte distance, il avait une corpulence irréprochable, ses muscles l'avaient beaucoup aidé. Il s'assit dans le canapé et lève la tête, croisant le regard d'un garçon vraiment mignon, c'était sûrement l'homme le plus attirant qu'il avait rencontrer, son petit grain de beauté sous l'œil droit le rendait encore plus attractif.
- Bonjour San, je m'appelle Jung Wooyoung, appelle moi comme tu veux. Je veux que tu sois à l'aise. Ce sera sûrement pas facile la première séance mais à force ce sera plus simple à se parler. Je vais essayer de te mettre à l'aise. Pour cette séance tu vas surtout me parler de toi et de ce qui s'est passé. Je suis au courant mais je voudrai ta vision des faits, de comment toi, tu l'as ressenti et pourquoi. Ensuite dans les prochaines séance, si tu le souhaites bien sûr, nous pourrons, ensemble, essayer de trouver un moyen pour toi de reprendre confiance au monde autour de toi. Je verrai si tu as besoin de plus de temps. Est-ce que ça te va ? - Je n'ai pas le choix.. - Pour cette fois c'est vrai mais tu as le choix de me revoir par la suite. Et même si tu ne le veux pas, plus tard tu auras toujours l'opportunité d'avoir de l'aide. Beaucoup pense qu'aller voir un psychologue ou un psychiatre c'est être "fou" ou "pas normal" alors qu'il n'y aucune honte. C'est tout à fait naturel de prendre soin de soi. Parle moi sans filtre. Naturellement. Est-ce que tu te sens à l'aise à cet instant ? - Pour l'instant ça va.. Ça me rassure de voir que nous avons à peu près le même âge. Ça me met un peu plus en confiance. Puis je vous demander votre âge ? C'est seulement pour savoir où me situer. - J'ai 27 ans. Je suis plus jeune que vous. Cela ne vous gêne pas j'espère ? - Non pas du tout. C'est même mieux.. Je me sens plus à l'aise. - Je comprends. Peut-on commencer ou avez-vous encore besoin d'un peu de temps ? Nous avons le temps ne vous en faites pas. - C'est bon.. Plus vite fait..plus vite fini.
