How to pursure your idol - Meng Xi Shi (terminé)

Chapitre 6 - Il était juste très bon pour jouer la comédie.

Après de multiples demandes de Xiao Zheng, Zhuo Xuan, le lecteur riche, finit par croire que Xiao Zheng ne voulait vraiment pas de récompense.

Cela fit réaliser à Zhuo Xuan à quel point Xiao Zheng se démarquait des autres auteurs à la mode. Il était complètement différent, un vrai lys immaculé sorti de la boue. De plus, ce lys blanc travaillait même dans l'entreprise de son père. Qu'est-ce que cela signifiait ? Que les destins sont liés malgré les milliers de kilomètres, et ceux qui étaient près de l'eau obtenaient la lune en premier (NT : métaphore sur la lune se reflétant dans l'eau et donc inatteignable bien que proche). C'était incroyable.

Le fait de ne pas avoir caché qu'il travaillait dans l'entreprise était une preuve de l'ouverture d'esprit de Xiao Zheng. Après tout, il aurait pu choisir de ne rien dire. Non seulement Zhuo Xuan n'était pas déçu de cette rencontre, mais n'en appréciait que plus cet auteur qui était véritablement un grand personnage. Même sa haine envers Huangfu avait diminué.

Il faut dire ici que comme Zhuo Xuan avait été élevé dans un milieu privilégié et avait reçu une éducation d'élite, sa vision des autres était déformée.

Si Xiao Zheng pouvait entendre les pensées de Zhuo Xuan, il penserait probablement que le filtre de fan de l'autre était épais de dix mètres.

"Grand maître, que veux-tu manger à midi ? Je sais qu'il y a un bon restaurant à proximité, allons-y ?"

Xiao Zheng sourit : "D'accord, mais cette fois-ci c'est moi qui paie. Ne te précipite pas pour payer la note plus tard."

Zhuo Xuan pensa : 'Grand maître n'essaie pas de profiter de moi, +10 en impression. Oh, le score de base est maintenant de 100.'

Après cela, Xiao Zheng ajouta, un peu gêné : "Ne m'appelle pas grand maître, appelle-moi simplement par mon pseudo, Zheng Zhong, ou Xiao Zheng, ou Zheng Xiao."

Zhuo Xuan pensa de nouveau : 'Grand maître a l'air tellement timide, c'est mignon.'

Au restaurant occidental, alors que Xiao Zheng feuilletait le menu, il trouva les prix un peu élevés mais gérables.

Le voyant hésiter, Zhuo Xuan suggéra : "Et si on allait ailleurs ?"

Xiao Zheng, perplexe, répondit : "Pas besoin, restons ici."

Zhuo Xuan soupira, regrettant d'avoir suggéré l'endroit et se sentant mal que Xiao Zheng le traite maintenant comme son invité alors qu'il avait l'intention de lui offrir le repas.

Xiao Zheng sentait aussi que Zhuo Xuan était trop prudent, pas du tout comme le jeune maître hautain qu'il avait vu ce jour-là. À moitié en plaisantant, il fit remarquer : "Honnêtement, tu ne sembles pas être quelqu'un qui lirait des romans en ligne, surtout de la fiction sur le web. Si tu ne connaissais pas si bien l'intrigue, je penserais presque que tu es venu en remplacement de quelqu'un d'autre."

Zhuo Xuan demanda : "Alors, qu'est-ce que j'ai l'air de lire ?"

Xiao Zheng répondit : "Des œuvres littéraires ou des documents financiers, peut-être ?"

Dès que ces mots furent prononcés, ils se mirent tous les deux à rire...

Bien que Xiao Zheng soit un homme, il ne pouvait nier que le sourire de Zhuo Xuan incarnait l'expression "un sourire qui pourrait charmer le monde".

Avec un tel visage il pourrait réussir dans l'industrie du divertissement.

Zhuo Xuan expliqua qu'au début, lui aussi méprisait les romans en ligne. Cependant, à l'époque, il était encore étudiant et avait une charge de travail assez lourde. Il passait ses journées à lire des données et des articles de recherche, ce qui devenait ennuyeux à la longue. Quand ses amis sortaient, il préférait rester chez lui. Il lisait occasionnellement des romans web pour passer le temps. Les romans de Xiao Zheng, en particulier, se démarquaient comme les meilleurs qu'il ait lus. Les personnages étaient riches en profondeur, l'intrigue était pleine de rebondissements et allait au-delà des attentes. Bien que cela soit des histoires divertissantes, elles atteignaient déjà un niveau de réalisme pouvant rivaliser avec celui de "Vingt ans d'observation de l'étrange état des affaires".