The Unstoppable [ TOME 1 ] Terminé ✓

Samedi soir II [ Kurby ]

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Je retourne sur mes pas et arrive à la chambre de Kurby.

– Et on dit souvent que... l'amour signifie aussi faire souvent des sacrifices. C'est la marque la plus authentique qui soit. N'oublie pas que le vrai amour ne disparaît jamais, Kurby.

Oh non Kuhu... Tu ne devrais pas dore ce genre de choses ! Elle se fera encore des illusions !

Mais bon...

– Tout est de ma faute. M' ajoute-je à la conversation.

Elles lèvent leurs regards sur moi. Je me rapporte et viens m'asseoir du côté gauche de Kurby vu que Kuhu se tient sur son côté droit. Je fais tout pour rendre mes yeux larmoyants afin de paraître la plus crédible possible.

– À vrai dire Kurby, je me sens tellement mal à l'aise...

– De quoi ? De quoi te sens-tu mal à l'aise ?  Me demande-t-elle toujours avec sa voix pleine de tristesse.

– Ton état me chagrine beaucoup Kurby. Ça me fait mal. J'ai l'impression que...je t'ai volé ton homme. Je sais que ça fait terriblement mal.

Un ange passe.

– Mais tu sais quoi ? Le plus important, c'est que tu saches qu'il n'y a rien entre le maître Pharôn et moi, et qu'il ne se passera rien du tout. Il a été très clair avec ce sujet devant tout le monde hier. On ne dormira même pas dans le même lit ! Est-ce que ce n'est pas une preuve suffisante de son amour pour toi ?

– ***

– Et...si ça peut te consoler, eh bien tante Érika m'avait dit que, toi, et le maître Pharôn, avez trois ans de relation, non ?

– ***

– Vous vous êtes aimés durant trois longues années. Alors tu peux juste te dire...ou t'imaginer... qu'il est juste question d'attente encore un an de plus ! C'est tout !

– ***

– Aie confiance en lui.  Aie foi en son amour.  En réalité, il ne te quittera jamais Kurby.

– ***

– Mais je t'en supplie Kurby. Si tu continues à pleurer comme ça, je vais toujours et toujours me sentir coupable...

– ***

– Dans ma tête ce sera toujours de ma faute. Je vais me culpabiliser à vie. C'est ça que tu veux ? S'il-te-plaît ne m'accable pas ce fardeau. Kurby, ce serait un...un véritable martel pour moi. Pleure-je finalement pour de faux. Je crois que ça marche. Elle fond encore.

– Non Sonah. Je suis désolée. Je ne veux pas que tu crois que je te déteste. C'est pas ta faute, tout ça. Et, je ne suis pas ta rivale. Je suis comme ta sœur. C'est juste que...je me sens trop bouleversée y aller. Je n'ai pas assez de courage pour voir ça Sonah. Comprends moi je...suis désolée.

– Mais si tu ne viens pas, le maître Pharôn sera encore plus triste ! Tu y as pensé ? Tu es sa force, sa motivation. Souviens-toi qu'il tient peut-être à moi dans une certaine mesure, mais tout le monde sait, toi tu sais, qu'il...ne nous aime pas de la même façon. J'me trompe ?

– Tu veux que je vienne ? Demande-t-elle d'un ton gorgé de larmes, me regardant comme une véritable grande sœur.

– Oui. J'y tiens vraiment Kurby.