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Je prend le livre et arrache les feuilles de la fin. Celles où les médocs arrivent. Je les arrachent et les roulent en boule et les jettent à la poubelle. La terre se met à trembler, la sonnerie retenti mais sonne comme des aboiements, l'eau du robinet explose et à la matière du velours ; les mondes s'entrechoquent. Juliette me prends par la main, elle a l'air bouleversé, changé comme si elle prenait conscience de qui elle est, de ce que l'auteur lui avait caché. Juliette est enfin Juliette. Mon cœur saigne parce que je l'aime deux fois plus mais que je ne sais pas si nous nous reverrons. Ses cheveux raccourcirent, ses yeux deviennent luisant. Sa beauté disparait mais s'accroit en même temps.

-Je t'aime je crois Charlotte.

Mon estomac en prend un coup, mes yeux se floutent. Elle m'embrasse comme si c'était ce qu'elle avait toujours fait et moi je caresse sa joue comme si c'était la première fois. Pardon Roméo et ton amour maudit, nous sommes devenues des amantes bénies. Je profite des milliseconde que la lumière m'offre. Mais le monde semble s'éteindre et le noir semble nous envahirent. Je n'avais jamais remarqué à quel point, il y a du vert dans les yeux de Juliette.

Appartient à Juliette CapuletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant