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« Doubt » de Twenty One Pilots

MALAURIE

A l'aube de nos 18 ans, nous passons le test ultime de notre vie.

Depuis nos huit ans, on nous prépare à se battre mentalement comme physiquement.

« Ne laisser jamais aucune émotion ou sentiment interféré avec vos actes. »

Ils vous font subir des entrainements rudes. Le planning est formel et il doit être respecter au risque d'une lourde sanction.

On se lève à 5h pour prendre un déjeuner, c'est-à-dire une pomme. Puis à 5h20 ils vous emmènent faire un footing de 12km jusqu'à 7h30. Ainsi à la suite on pratique des combats corps à corps, ou même comment manier des armes. Tout ça à longueur de journée, ils ignorent si vous êtes fatigués si vous êtes blessé. Et peu importe notre âge, on ne doit en aucun cas les contrarier sur leur manière d'agir.

Leur but : crée des monstres démunis d'émotions qui pourront être de parfait soldats pour leurs gangs.

La sélection est simple, ils choisissent les enfants des membres du gang, ou alors ils vont chercher des sans-abri dans la rue qui se sont fait jetés par leurs parents.

Personne n'a le choix. On te sélectionne, tu obéis.

Mais cette année, sera une année d'exception. Aucune fille ne rentre dans le gang, du moins elles deviennent toutes des servantes, elles s'occupent de préparer le repas, d'entretenir les bâtiments propres et jardine.

Sauf que le chef n'a eu qu'un seul enfant avant que sa femme ne meurt.

MOI

Mon père veut que son gang reste dans la famille qu'il se transmette de génération en génération comme mon arrière-grand-père l'a fait avec mon grand-père et mon grand-père avec mon père. C'est une tradition de père en fils, sauf que mon père lui a eu le malheur d'avoir une fille.

MOI

MALAURIE

LE MALHEUR

C'est ce que signifie mon prénom, celui que mon père a choisis à ma naissance.

Connard de père

En me regardant dans le miroir je vois une jeune femme fatiguée, le corps amaigri, des mains recouvertes d'égratignures, des hématomes sur le cou, sur les jambes, sur les bras.

En sortant de la douche, une tenue m'attend sur le bord de mon lit. Elle est constitué d'un bas noir ainsi qu'un débardeur gris. Pour accompagner le tout, une paire de botte à talon est poser au pied du lit.

Je me précipite au plus vite pour rejoindre le bureau de mon père.

Je ne pris pas le temps de toquer à cette putain de porte mais envoya mon pied pour l'ouvrir puis entra dans son bureau.

-Hors de question que je porte cette tenue.

-Tu n'a pas le choix alors dégage de mon bureau ou je te fais sortir comme la façon que tu as ouvert la porte.

-J'ai dit que je ne porterai pas la tenue de maman.

-Mais est-ce que tu as le choix jeune fille, me demanda mon père en me lançant des balles au travers de son regard. 

-Je

- J'ai dit STOP.

- ET MOI CONNARD JE T'AI DIT QUE JE NE PORTERAI PAS LA TENUE DE MAMAN !! Hurlai-je rouge de colère.

Il me regarda ébahi par la façon dont je lui crache à la figure mais je n'en ai rien à foutre, il ne m'a jamais aimé comme je ne l'ai jamais aimé. Alors qu'il aille se faire foutre.

Black HeartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant