Ce n'était qu'une petite balade,
Presque sans engueulade.
Oublions les soupirs de ma mère,
Qui souhaitait juste me voir me taire.Je criais haut et fort,
Mon inconfort,
De marcher plus de dix kilomètres,
Dans le plus profond des mal-êtres.J'inventais et criais une chanson,
Dont personne ne ferait de contrefaçon.Alors que mes chaussures étaient pleines de terre,
Moi, j'écrivais quelques vers :« J'en ai marre de marcher ;
Je ne veux que m'allonger.Les feuilles qui parsèment le sol,
Seront un bien doux oreiller,
Même si je ne vois pas de luciole,
Par terre je veux rester. »Alors que je cassais les oreilles de ma famille,
Qui envisageait de renier leur fille,
Je pensais que ma mort serait douce ici,
Et que mon cercueil serait celui-ci :« Les feuilles vertes et oranges,
Feront un cercueil bien étrange.
Je me vois mourir ici,
Admirez cette belle superficie ! »Est-ce le moment de concéder
Que je n'ai pas le sens de la mesure ?
Car je dois quand même avouer,
Qu'elle était plaisante, cette fatigante usure.« La mélodie de mes funérailles
Sera le chant des oiseaux,
Qui sont toujours au travail,
Chantant au bord de l'eau. »Cette balade était vraiment très agréable.
Si, si, je vous assure, mon avis est des plus fiables.
Je n'ai pas à un seul instant ronchonner,
Puisque que personne n'a jamais voulu me bâillonner.Je ne vois pas de quoi vous voulez parler ;
Je ne suis pas du genre à vous éprouver.
Bon, d'accord, je plaide coupable.
Avec vos oreilles, j'ai été impitoyable.

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État d'âme
PoesíaUn poème si l'inspiration s'en mêle et que les sentiments s'emmêlent. « Parfois, je rêve, Je rêve d'une trêve, Parfois, je fuis, Je fuis dans la nuit. » Un recueil de poèmes et de sensibilité, Un recueil d'état d'âme, Tout coucher sur du papier pour...