Juste normal

Deux

Un bruit sourd et régulier, vient me réveillé. J'émerge de mon sommeil en me souvenant qu'aujourd'hui c'est la rentrée des classes. Je regarde aux alentours et vois que mon réveil sonne depuis longtemps. Je l'éteinds et me lève difficilement. Je fais rapidement mon lit en faisant remonter ma couette sur le haut de mon lit. Je prends des habits et vais dans la salle de bain. C'est une chance que moi et Avannah, ayons une salle de bain privé. Je me vois mal tout les matins, me dirigais vers les salles de bains commune.

Ma douche terminé, je m'habille et prépare mes affaires de cours. En rangeant mes fournitures dans mon sac Avannah se réveille.

"Tu vas où ?", demande-t-elle avec la voix rauque du matins.

"En cours", dis-je en replaçant une de mes mèches derrières mon oreille.

"Il est quelle heure ?", s'interroge-t-elle en se levant et se cogant la tête contre le plafond. Je l'entends juré. Je rigole doucement.

"8h", lançai-je en basculant mon sac sur mes épaules.

"Déjà ?", s'écrit-elle en tombant du lit en hauteur.

Je ne peux m'empêché de rigolé aux éclats cette fois-ci.

"Ne rigole pas", m'ordonne-t-elle avec une pointe d'humour, face contre terre.

Je cache mon sourire lorsqu'elle se releva. Elle se frotte la tête et jure. Elle attrape des habits dans des tirroirs différents et part sous la douche à toute vitesse. En entendant l'eau coulé, je me demande si je devrais l'attendre ou pas. Au bout de cinq minutes, j'entends l'eau se coupé. Elle sort de la salle de bain en sous-vêtement.

"T'étais pas obligé de m'attendre. J'voudrais pas qu'tu sois en retard", déclare-t-elle avec un petit sourire.

Je bafouillai des mots d'excuses mais elle y coupa court.

"C'est bon, t'inquiètes", me rassure-t-elle.

Elle enfile son pantalon en courant à travers la chambre mais elle trébuche. Un énième jurons sort de sa bouche. Je la vois faire son sac en mettant tous et n'importe quoi dedans. Je l'arrête et lui dis que je m'en occupe. Elle me remercie et fini de s'habiller. Je sors ce qu'il a dans son sac et y mis les bon cahiers. Lorsque j'ai finis je ferme son sac et le tend à Avannah qui finit de se brossé les cheveux. Elle est habillé simplement, un t-shirt blanc, un jean slim noir avec des Docs Martens basse noir.

Elle attrape rapidement son sac et son téléphone qui est en charge. Nous sortons dehors et voyons quelque élèves se diriger vers le bâtiment des classes. Je regarde Avannah, elle a un grand sourire sur ses lèvres.

"On y va ?", demande-t-elle sans même me regarder.

Elle commence à marcher et j'acquiesce dans le vide. Je la suis et nous partons vers nos cours.

Nous nous mêlons aux autres élèves, enfin je me mêle aux autres. Tous le monde dévisage Avannah et c'est vrai qu'elle ne passe pas inaperçu avec ses cheveux blancs. Ce qui m'étonne le plus c'est qu'elle se fout pas mal du regard des autres. Elle a une confiance en sois hors du commun. Une qualité que certaine personne, comme moi, non pas. De toute manière je n'ai jamais eu à avoir confiance en moi.

Après un certain moment dans la foule d'élèves, je m'arrête devant une salle étant donné que c'est là où j'ai mon premier cours. Je ne sais pas où est Avannah, ni même si elle va réussir à trouvé sa salle vu qu'elle est nouvelle. Mais je pense qu'elle est assez grande pour s'y retrouver. Même si ce lycée ne contient pas d'étage, il est assez grand mais pas assez pour que l'on puisse s'y perdre.

J'ouvre donc la porte et remarque que seulement quelque élèves sont assis à leurs tables. Les places du fond sont toutes libres sauf une qui est occupé par un garçon. Je ne fais pas attention et m'assois dans le fond à côté du mur. Généralement, ce genre de places sont occupés par de mauvais élèves, mais il n'y en a pas des masses dans ce lycée. Et puis, c'est le seul moyen pour moi de passer innaperçue. La principale raison pour laquelle je suis toujours seule depuis mon entrer dans le domaine de l'école d'ailleurs. On m'a toujours jugé parce que j'avais un QI plus élevé que les autres. Parce que je connaissais plus de choses et que j'enchainais les bonnes notes. Alors quand on vous insulte d'intellos, calculette et j'en passe. Votre seul moyen de replis c'est de vous faire minuscule et de ne parler à personne. Même si par moment, je m'en veux de ne pas m'imposé, de ne pas faire entendre ma voix.

Un garçon s'arrête devant ma table et me fixe, ce qui me déplaît. Je n'y prête pas attention et sors de mon sac mes affaires. Du coin de l'œil, j'apperçois le garçon qui est planté devant moi. Il soupire et s'assois à la table devant la mienne.

J'avoue que je n'ai pas trop compris.