0.(Prologue)

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« Sois forte princesse fait comme ta toujours fait, ignore »
« Elle a tenu jusqu'à ses 12 ans, je sais que je peux compter sur elle pour ne pas en parler »
« Souffre en silence »
« Tu sais très bien que tu peux me parler »
« J'ai réussi a dégager ton père, bientôt sa sera a toi »
« Je m'en fou que tu m'aimes ou pas tant que j'ai ma mère, qu'es ce que j'en ai a foutre de toi »
« Pourquoi tu souris plus, elle est passée où la Ilyana souriante qui rigolait pour tout et n'importe quoi ? »
« Sale pute, tu me fais honte »
« Tss t'es conne, on sait tous ici qu'il voulait juste ton corps »

Toutes ces phrases qui m'ont marqué et qui ont fait de moi celle que je suis aujourd'hui, c'est en partie a cause d'elles que je suis devenu comme ces filles que je dévisageait quelques années plutôt.

Pendant les treize première année de ma vie j'ai enchaîné les malheur, en parler? Pourquoi faire, comme on dit « sa rentre par une oreille et sa sort par l'autre »

L'amour? un sentiment dont je connais le nom seulement. Je ne me souviens même plus de quand est ce que j'ai reçu de l'amour maternel pour la dernière fois, cet amour dont on a tellement besoin, cette amour qui nous aide a survivre.
Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas ressenti , pourquoi? Car il c'est transformer en haine, une haine tellement puissante quelle te ronge depuis l'intérieur.
Je savais très bien que mon père m'aimait, mais moi je n'en voulait pas de son amour. Je voulais celui de ma mère.

Les humains ont tendance a reconnaître la valeur d'une chose que quand ils l'a perdent, cette phrase je ne la connais que trop bien,
moi qui ai ignorer l'amour de mon père jusqu'à que je ne l'ai plus a mes côté.

Vous devez vous dire « mais qu'es ce qu'elle raconte celle la » ou même pensé que je suis folle, et si je vous raconter mon passé pour que vous compreniez?

J'ai toujours habité qu'avec mes deux parents malgré que j'ai un grand frère et une grande sœur, ils ont eux grandi avec ma tante, j'ai su pourquoi il y a 4 ans.
Dès mes 5 ans je sentais que ma mère prenait des distances avec moi, mais c'est a mes 9 ans que j'ai compris que je ne retrouverai peut être jamais son amour. Quand elle a commencé a ce droguée et boire jusqu'à ne plus pouvoir marcher correctement, ne plus pouvoir me réveiller le matin pour l'école et que je restais donc a la maison a nettoyé les bouteilles qu'elle avait laissé dans l'appartement, je n'ai trouvé aucun autre moyen d'oublier a part resté avec lui.

Avez-vous déjà aimé quelqu'un au point de dépendre de cette personne, l'aimé au point de vous oublié vous? Non? Eh bien moi si, et c'est arrivé tôt, beaucoup trop tôt. À 9 ans j'avais déjà embrassé celui que j'aimais -plutôt que je pensais aimer- a plusieurs reprises. Pourquoi? pour pas qu'il se lasse et parte. À 9 ans je me devais déjà d'être autonome pour survivre,car oui moi je ne vie pas je survie; à 9 ans je pleurais la nuit en supplient le ciel de m'ôter la vie.
Eh oui ça fait beaucoup pour une enfant de 9 ans mais bon jusque là ça allait, enfin j'arrivais a supporté. C'est a mes 12 ans que ma vie a pris une toute autre tournure.

Été 2018, j'avais 12 ans, j'étais chez ma tante, mais bon fin août approche donc la rentrée aussi. Je dois -malheureusement- rentrée chez moi, retrouver ma mère, mon père, et ma double vie, oui parce que ce qui ce passais chez moi restais chez moi. Dehors, j'enfilais mon masque de petite collégienne souriante.

Quand je rentre ma mère est étrangement gentil, et un truc assez bizarre, mon père n'es pas là, sûrement en GAV a cause de ma mère.
Honnêtement ça me choque plus leur allé retour au commissariat.
Le pauvre la mère de ces enfants est alcoolique et en plus elle ramène la police chez lui pour l'emmener. 20h arrive et il est toujours pas la, je veux bien qu'il soit allé en GAV mais normalement il serait déjà revenu. Je décide de questionnée ma mère, la discussion qui a suivi est resté gravé dans ma mémoire ainsi que les larme que j'y ai versé :

- Mama, il est ou baba

- Ilyana, ton père ne reviendra plus a la maison

C'est pas le moment de faire des blagues la

La elle me gifle, alalaa elles m'avaient pas manquer ses mains.

- Parle moi sur un autre ton, je ne te fais aucune blague. Ton père mettra plus les pied ici.

J'avais du mal à croire ce qu'elle m'avait dit, cette nuit a été l'une des plus longue, et dire que quelques jours plutôt j'ai ignorer l'appel de mon père parce que je cite « pff il casse les couilles lui », je suis vraiment horrible.

Chronique d'Iyana: ensemble hier aujourd'hui et demain malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant